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Matthew Boldy : Celui qui n’accepte pas ses failles

Au cours des prochaines semaines, Dans les coulisses présentera à chaque jour un portrait des meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage pour la 1re ronde et ensuite, de certains joueurs qui sont issus de la LHJMQ.

Pour certains de ces espoirs, Simon Boisvert partagera son point de vue pour ces chroniques.

13 mai : Jakob Pelletier
14 mai : Connor McMichael
15 mai : Pavel Dorofeyev
16 mai : Samuel Poulin
17 mai : Arthur Kaliyev
18 mai : Marshall Warren
19 mai : Moritz Seider
20 mai : Tobias Bjornfot
21 mai : Brett Leason
22 mai : Bobby Brink
23 mai : Philip Broberg
24 mai : Raphaël Lavoie
25 mai : Ryan Suzuki
26 mai : Spencer Knight
27 mai : Philip Tomasino
28 mai : Ville Heinola
29 mai : Matthew Robertson
30 mai : Cole Caufield
31 mai : Thomas Harley
1er juin : Alex Newhook
2 juin : Victor Soderstrom
3 juin : Cam York
4 juin : Peyton Krebs
5 juin : Trevor Zegras

Matthew Boldy
Date de naissance : 5 avril 2001
Grandeur : 6 pieds 2 pouces
Poids : 192 livres
Position : Ailier gauche
Équipe 2018-2019 : Programme national américain de développement des moins de 18 ans

Habiletés
Offensive : A
Défensive : B+
Physique : A-
Vitesse : A-
Sens du hockey : A

Au sein d’une équipe exceptionnellement forte, Matthew Boldy a su faire sa marque pour se hisser assez facilement parmi les prétendants pour partir dans le top 10.

À l’attaque, il a le pif pour déjouer le cerbère devant lui grâce à un arsenal varié de tirs. Au fil de la saison, il a aussi démontré qu’il peut faire preuve de créativité pour refiler le disque à un coéquipier laissé sans surveillance. Mais au-delà de ses forces offensives, il épate avec son intelligence du jeu très développée et sa capacité à améliorer ses points faibles. Par exemple, il était vu comme un joueur très ordinaire en défensive. Cette saison, il a tellement bien travaillé cette facette que son entraineur lui a donné régulièrement des présences en désavantage numérique.

En ce moment, le principal aspect sur lequel Boldy doit se concentrer, c’est son accélération. Une fois qu’il a atteint sa pleine vitesse, qui est très bonne, il est très difficile à arrêter. Ce serait encore plus le cas s’il pouvait atteindre cette vitesse plus rapidement.

Si le passé est garant de l’avenir, on peut affirmer sans trop se tromper que l’attaquant ne tardera pas à mettre les bouchées doubles à l’entrainement pour faire évoluer cette facette de son jeu.

C’est ce qui fait de lui un joueur spécial. L’équipe qui le repêchera aura sous la main un actif qui voudra faire une grande différence. Sa soif de travailler sur son jeu le rend très spécial. Boldy jouera avec Boston College, dans la NCAA, dès cet automne. Tout comme Zegras, son partenaire de trio, il aura la chance de démontrer qu’il est capable d’être un excellent joueur sans le support de coéquipiers au-delà de la normale.

A-t-il des chances d’être repêché par le Canadien?

Seulement si Boldy glisse en dehors du top 10 et que le Canadien réussit à transiger pour grimper de quelques rangs.

Classement de Boldy selon les listes

ISS Hockey : 7e
McKeens Hockey : 12e
Hockey Prospect : 9e
Bob McKenzie (TSN) : 7e
Centrale de recrutement de la LNH : 9e (Patineurs Amérique du Nord)

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