Dans les dernières années, Marc Bergevin s’est retrouvé au cœur de certaines critiques.
Surtout depuis son départ de Montréal.
Ses derniers moments avec le CH n’étaient pas extraordinaires selon ce qu’a raconté Pierre Gervais l’an dernier, et l’ancien gérant d’équipement du Canadien a aussi affirmé dans son premier livre que l’ancien DG du Canadien n’inspirait pas ses joueurs en raison de son comportement d’ado.
David St-Germain, qui était notamment impliqué dans les ventes de billets de saison et de l’expérience client, explique que ce n’était pas facile de côtoyer le DG parce que son comportement n’était pas exceptionnel… Et il y a une histoire qui résume assez bien la situation.
En gros, sans entrer dans les détails pour ne pas vous dévoiler tous les scoops de l’épisode, un produit spécial qui s’appelait « l’expérience ultime » permettait à des partisans d’aller à un match du Canadien et d’avoir tout plein de privilèges.
Les partisans avaient notamment la chance d’être aux abords du vestiaire après les matchs, et il y a une fois où c’était un jeune homme malade qui était là pour rencontrer les joueurs.
Mike Condon, qui était gardien à l’époque, est allé voir le jeune homme pour l’accueillir et pour lui parler… Et Marc Bergevin était fâché de tout ça, parce que les gestionnaires « ne sont pas supposés » parler aux joueurs du Canadien.
David St-Germain explique que ça n’a pas pris de temps avant que la garde rapprochée de Bergevin donne de la marde à son collègue :
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C’est bizarre comme situation parce qu’on s’entend tous que Mike Condon n’a rien fait de mal.
Au contraire! C’est lui qui est allé voir le jeune homme pour lui parler et pour s’excuser de la défaite du Canadien….
Mais Marc Bergevin était un DG qui était de ce style-là.
Même certains anciens du club comme Guy Lafleur et Jean Béliveau l’ont vu leur manquer de respect, alors que Bergevin a dit à un homme de sécurité du Centre Bell de faire signe à Béliveau qu’il ne voulait plus le voir autour des joueurs…
La job d’un DG n’est pas facile et elle peut prendre le dessus sur les émotions. Le marché de Montréal n’aide pas non plus à ce niveau-là, parce que c’est intense à tous les jours. Par contre, à entendre les histoires concernant Marc Bergevin, on dirait qu’il était simplement à boutte parce qu’à l’extérieur du travail, Pierre Gervais a aussi expliqué dans son livre qu’il aime s’amuser et qu’il est agréable à côtoyer.
Je vous invite en terminant à aller écouter le plus récent épisode du podcast de Max et de JT.
Au menu, les gars et David St-Germain parlent de Bergevin, des meilleures et des pires interactions avec les joueurs, des potins de partys de bureau, des abonnements de saison et de la liste d’attente…
Il y a du bon stock :