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Plan de l’été : Kent Hughes veut aller chercher des joueurs « qui ont faim »

Beaucoup de chemin a été fait sur les récents propos de Kent Hughes, qui affirme ne pas forcément s’attendre à signer un agent libre « cinq étoiles » cet été à la Patrice Bergeron ou Kristopher Letang.

On s’entend que ce n’est pas une surprise puisque le CH n’est pas un club de tête et parce que la marge de manœuvre est mince sous le plafond et je ne crois pas qu’il a dit ça simplement pour faire de la gestion des attentes chez les fans.

Mais je peux me tromper.

Mais ça ne veut pas que le CH ne sera pas dans la course pour un bel agent libre. Après tout, toujours sur les ondes de TSN 690, Kent Hughes a affirmé s’attendre à grossir un brin son offensive.

Est-ce que cela passera par le repêchage? Par le marché des agents libres? Ce sont toutes des possibilités puisqu’on parle de deux manières efficaces d’améliorer un club – surtout avec un choix top-3.

Mais n’oublions pas l’avenue des transactions.

Après tout, pour le CH, cela permettrait de tenter de sortir du salaire un brin en retour d’un joueur qui ne répond peut-être pas aux attentes ailleurs dans la LNH, mais qui pourrait bénéficier d’un changement d’air.

C’est ce qu’affirme Darren Dreger, qui croit que le CH va viser « plus bas » qu’un Letang ou qu’un Bergeron, soit via des joueurs qui ont faim et qui auront certaines choses à prouver. Je pense rapidement au modèle de Rem Pitlick.

Dans les faits, c’est sans doute réaliste puisque le Canadien est bel et bien « 32e au classement, mais premier sur Cap Friendly », comme l’a déjà dit le DG. Ainsi, même si Shea Weber part, ajouter un gros salaire alors qu’il reste moins d’un million de dollars de lousse pour l’an prochain est illogique.

Voilà pourquoi l’option de la transaction est plus logique.

Cet été, Kent Hughes voudra ajouter du jeune talent, libérer des contrats un brin et prouver aux autres dirigeants de la ligue qu’il peut conclure de bonnes transactions dans un contexte pas facile.

Tout pointe donc vers des ajouts plus mineurs sur le marché de l’autonomie et des transactions à Montréal. Mais encore là, ça va dépendre du marché qui est en place cet été.

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