Place des Québécois : Jean-Sébastien Dea a (encore) critiqué le Canadien

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Il y a deux ans (2021-2022), le Canadien a rappelé à peu près tout le monde qui pouvait l’être dans le temps des fêtes. Vous souvenez-vous que la COVID-19 avait frappé le club de Dominique Ducharme?

Même Cam Hillis, qui jouait pour les Lions, avait eu sa chance.

Le seul joueur d’avant qui avait été ignoré, c’est Jean-Sébastien Dea. L’attaquant Québécois avait une belle saison à Laval, mais malgré tout, il n’a jamais eu sa chance au niveau de la LNH cette année-là. Et il n’a pas compris pourquoi, par ailleurs.

Ça leur donnait quoi de juste me donner un petit look, une petite game… Ça leur aurait coûté quoi de juste me donner une chance? – Jean-Sébastien Dea

Dea, qui n’a jamais peur de dire ce qu’il pense dans la vie, ne comprend pas pourquoi il n’a pas eu sa chance, mais il cherche aussi visiblement à comprendre pourquoi d’autres Québécois se font dépasser à Montréal.

Au podcast de Kevin Raphaël, Sans Restriction, le Québécois a mentionné ne pas comprendre pourquoi le Canadien avait préféré Colin White (qui n’a obtenu aucun point en 28 matchs à Montréal et à Pittsburgh dans la LNH cette saison) à Brandon Gignac.

 

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Quand le CH a eu le moyen d’envoyer White dans les estrades, il l’a fait. Mais pourquoi ne pas avoir rappelé Brandon Gignac, qui était de retour à Laval après avoir signé un contrat avec le Canadien en cours de saison, avant?

Est-ce que c’est parce que le CH voulait vraiment aider le Rocket à faire les séries? Est-ce plutôt parce que le Canadien veut que ses Québécois soient dans la Ligue américaine avant tout, pour se donner bonne conscience?

Mais bon. Peu importe la raison, JS Dea veut voir le Canadien faire plus de place aux Québécois. Il le croyait en 2022 (il voulait voir le CH faire comme le Rocket et avoir des joueurs d’ici) et il le croit encore en 2024, si on se fie à ses propos.

Voici comment il l’a dit (à Kevin Raphaël) récemment :

Ça a pas de bon sens qu’ils l’aient pas gardé [Brandon Gignac] au lieu de Colin White. (…) Je voulais en parler parce que je trouve que c’est une catastrophe.

Comme ils font à chaque année, ils pognent toujours quelqu’un sur les waivers (ballottage) pis ça finit par coûter une place à un Québécois. – Jean-Sébastien Dea

Il est vrai que depuis trois ans, c’est flagrant. En 2021-2022, l’année de Dea à Laval, Rem Pitlick et Kale Clague ont été pris au ballottage par Jeff Gorton. De plus, Adam Brooks a été réclamé par Marc Bergevin en début de saison.

Ce n’est donc pas que Kent Hughes qui est visé ici.

En 2022-2023? Kent Hughes a amené Chris Tierney plusieurs semaines avant de rappeler Anthony Richard de Laval. Et cette saison, évidemment, il y a la situation White (un ancien client de Hughes) et Gignac, comme on le sait.

On peut aussi parler de Québécois comme Alex Belzile, qui a joué longtemps dans la LAH avant de finalement avoir une chance.

Ce que Dea a aussi dit, c’est qu’il aurait aimé que Gignac, une fois dans la LNH, ait une vraie chance. Il n’a eu que sept matchs et selon JS Dea, il n’a même pas eu le temps de chasser la nervosité qu’il était de retour en bas.

À ses yeux, c’est un traitement à deux vitesses comparé à d’autres joueurs. Par exemple? Juraj Slafkovsky.

Slafkovsky, ça lui a pris deux ans avant de se développer.

Mais imagine : tu devances un gars qui n’est pas un choix de première ronde, qui a joué dans la Ligue américaine toute sa carrière, mais en sept games, il faudrait qu’il se démarque et qu’il en score 20. – Jean-Sébastien Dea

C’est donc aussi le fait que Gignac n’ait pas eu une vraie chance qui fait en sorte que Dea est fâché. Il aurait aimé que Gignac soit encadré comme il faut puisqu’il aurait tout donné pour le Canadien cette saison.

White, lui, sera oublié rapidement.

Malgré tout ça, dans un autre extrait du podcast partagé sur le compte Instagram du podcast, Jean-Sébastien Dea est d’avis que ça ne s’est pas forcément mal fini avec le Canadien.

Il était tanné de sa situation et du fait qu’il ne se faisait pas offrir un contrat de la LNH par le CH à l’été 2022 (suite à ses propos sur les Québécois à Montréal, justement) suite à sa saison de 52 points à Laval.

Et malgré tout, il ne ferme vraiment pas la porte à un retour avec le Rocket.

Il n’a pas dit noir sur blanc qu’il voulait revenir, mais il a clairement mentionné qu’il serait prêt à aller voir l’entraîneur du Rocket (Jean-François Houle ou un autre) pour lui dire qu’il aimerait être un mentor pour les jeunes.

 

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Il ne serait pas fâché si un jeune devait être rappelé avant lui ou s’il devait ne pas forcément avoir de temps de jeu en avantage numérique : il serait là pour épauler les jeunes. Il aurait la tête à jouer à Laval et non à monter en haut.

Accepterait-il un contrat avec le Rocket seulement, question de ne pas manger un des 50 contrats du CH? Qui sait.

En tout cas, je ne m’attendais pas à le voir dire ça après tout ce qu’il a dit avant et parce que l’an passé, il était drainé mentalement de la LAH. Kevin Raphaël a souligné que son passage en Russie (2023-2024) l’a changé et il a avoué que oui, ça l’a fait réfléchir.

Je ne sais cependant pas si Dea, qui dit tout ça plus de deux mois avant le 1er juillet, aura un appel du Canadien/Rocket à ce sujet-là. J’ai mes doutes.

En rafale

– Chasse et séries : Carey Price est dans son élément.

 

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– Bruins : la culture de Patrice Bergeron. [BPM Sports]

– À suivre.

– On s’entend.

– Ouin…