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Mike Matheson est prêt à jouer à droite si on lui demande

Kent Hughes a bûché dur dans les dernières semaines. Il a conclu de nombreuses transactions de marque, dont celle qui a envoyé Jeff Petry à Pittsburgh en retour, notamment, du défenseur gaucher Mike Matheson.

À 28 ans, Matheson disputera en 2022-2023 sa huitième campagne au sein du circuit Bettman. Il a commencé sa carrière sous le chaud soleil de la Floride, avant de passer les deux dernières saisons sous les couleurs des Penguins.

Le vétéran s’amène donc chez le Canadien, qui est en pleine phase de reconstruction. On s’attend de lui à ce qu’il joue un rôle de mentor et de leader auprès de la formation, surtout lorsqu’on pense au fait que la défensive (et l’équipe en général) du Canadien risque d’être assez jeune cette année.

On peut en effet s’attendre à ce que Kaiden Guhle et Justin Barron commencent l’année à Montréal, deux gars qui n’ont toujours pas soufflé leurs 21 bougies à l’heure d’écrire ces lignes.

Ceci dit, on sait qu’il y a un certain manque de profondeur à la ligne bleue. Le côté droit de la brigade défensive risque d’être faible et la possibilité de blessures vient compliquer les choses.

Matheson était de passage sur les ondes de BPM Sports dans Le Retour Des Sportifs, hier. Il a jasé avec Martin Lemay pour l’occasion, qui en a profité pour lui demander comment se déroulait son été jusqu’à présent… en plus de lui parler du rôle qu’il s’attendait à avoir avec son nouveau club.

C’est là que ça devient intéressant. 

Le défenseur québécois n’a pas eu peur de dire qu’il n’écarte pas la possibilité de devoir jouer à droite à un certain point dans la saison (comme Jordan Harris), justement en raison du manque de profondeur à cette position.

En sachant cela, Martin St-Louis obtient automatiquement plus d’options en vue de la prochaine année. Ça lui donne une certaine flexibilité… et on sait à quel point les choses peuvent changer rapidement dans la Ligue nationale.

Matheson estime d’ailleurs qu’à certains endroits sur la patinoire, il est préférable de jouer du mauvais côté. Il n’a pas donné d’exemple concret, mais je pense qu’il faisait allusion à certains scénarios en sortie de zone.

« Je suis confortable des deux bords », a-t-il fini par déclarer à l’animateur de radio, ce qui s’avère un aspect intéressant pour son entraîneur à l’aube de l’ouverture des camps d’entraînement.

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