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Chris Wideman veut s’assurer que Juraj Slafkovský se sente à l’aise à Montréal

Quand Marc Bergevin a signé Chris Wideman l’été dernier, plusieurs (dont moi) ont eu des doutes sur l’attitude du défenseur. Après tout, il avait fait partie du fameux UberGate, l’incident durant lequel quelques joueurs des Sénateurs s’étaient moqué d’un entraîneur de l’équipe le temps d’un trajet dans un Uber.

Ceci dit, l’an dernier, Wideman m’a non seulement surpris sur la glace avec ses 27 points en 64 matchs (ce qui est loin d’être mauvais pour un défenseur de troisième paire) ainsi qu’avec son travail sur l’avantage numérique, mais également en dehors de la glace, alors qu’il s’est imposé comme un leader au sein du groupe.

J’étais donc bien content de le voir signer un nouveau contrat de deux ans (pour seulement 762 500 $ par année) plus tôt cet été pour demeurer à Montréal.

Et clairement, Wideman semble prendre son rôle de leader à cœur, alors que désormais, son nouvel objectif est de faire en sorte que Juraj Slafkovský, le nouveau venu à Montréal, se sente à l’aise dans son nouveau milieu.

Wideman, qui portait le #20, a immédiatement entamé des démarches pour léguer son numéro à Slafkovský lorsqu’il a appris que ce dernier aimait particulièrement celui-ci. Il n’était pas obligé de le faire, et je sais bien que ça ne change pas le monde, mais quand Slafkovský explique qu’il était « sous le choc » en apprenant ce que Wideman avait fait pour lui, on comprend que le jeune homme a apprécié.

Habituellement, les vétérans qui cèdent leur numéro aux plus jeunes demandent souvent quelque chose en retour, que ce soit une montre ou quelque chose. Par contre, Wideman n’a pas demandé la lune à Slafkovský, alors qu’il lui a simplement demandé de signer un chandail du CH pour l’offrir à son fils.

À la blague, Slafkovský a affirmé à un journaliste slovaque qu’il était content que le prix ne soit pas trop élevé, parce que sinon, il allait manquer d’argent pour vivre. Ceci dit, il a l’intention d’inviter Wideman à souper éventuellement pour lui rendre la pareille.

Wideman est également l’un des quatre joueurs du CH ayant contacté Slafkovský depuis que ce dernier a été repêché (les autres étant Nick Suzuki, Cole Caufield et Joel Edmundson).

Ce que tout ça me laisse croire, c’est que Wideman est vraiment reconnaissant envers le CH de lui avoir donné une chance de revenir en Amérique du Nord et qu’il est sincère quand il dit qu’il apprécie le marché montréalais. Il mentionnait plus tôt cet été qu’il apprécie le fait francophone de Montréal, et clairement, il se plaît ici.

Je n’étais pas un gros fan de sa signature quand il s’est amené, mais clairement, Wideman prend son rôle de vétéran à cœur et il s’assure que les jeunes de l’équipe, dont Slafkovský, se sentent à l’aise. Le désormais #6 est une excellente présence dans le vestiaire, et dans une reconstruction, il est carrément le joueur idéal à conserver dans l’organisation. Un peu comme David Savard, lui aussi vanté comme un excellent coéquipier.

D’autant plus que les deux comblent un besoin au poste de défenseur droitier sans jamais se plaindre de leur rôle, et dans le cas de Wideman, à un salaire minuscule (762 500 $ par année).

De la grande classe de sa part, vraiment, et j’espère qu’il sera encore dans les parages lorsque le CH redeviendra compétitif. Avec tout ce qu’il fait pour le groupe présentement, ce serait la moindre des choses qu’il puisse voir ses efforts porter leurs fruits.

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