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Chris Wideman apprécie le fait francophone de Montréal

Je vais être bien franc avec vous d’entrée de jeu : quand le Canadien a annoncé la signature de Chris Wideman l’été dernier, je n’étais pas forcément un grand partisan de celle-ci. Après tout, le défenseur n’avait pas la meilleure réputation à ce moment et il me rappelait drôlement Erik Gustafsson, qui ne m’a pas beaucoup inspiré durant son passage à Montréal.

Or, dans la dernière année, ma perception de Wideman a grandement été modifiée. En effet, non seulement il a offert un bon rendement sur la glace, mais il n’a jamais hésité à prendre la défense de ses coéquipiers et à vanter l’organisation depuis son arrivée.

Disons que j’étais pas mal plus heureux quand j’ai appris ce matin qu’il avait signé une extension de contrat de deux ans que lors de son arrivée.

Ce soir, Wideman était en entrevue à Hockey 360, et il y a été d’une autre affirmation qui a retenu mon attention (pour les bonnes raisons) : il apprécie grandement la culture et le fait francophone de Montréal.

Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que de voir des anglophones affirmer ouvertement qu’ils aiment le fait francophone à Montréal, ça ne court pas les rues. Il y en a, certes, mais dans l’ensemble, on parle souvent du fait francophone comme d’un désavantage qui vient avec le marché montréalais plutôt que d’un avantage.

Et vous savez, j’ai tendance à croire que Wideman est sincère. Comme je le mentionnais précédemment, le défenseur n’a jamais hésité à vanter Montréal. Lors de son arrivée, il avait comparé le CH aux Yankees de New York, et en fin de saison, il avait encore de bons mots au sujet de la métropole.

Pour Wideman, le fait francophone et la culture montréalaise lui donnent l’impression de vivre en Europe. Il se dit donc heureux de demeurer en ville, mais aussi de continuer à jouer sous les ordres de Martin St-Louis.

Je ne sais pas si on verra Wideman nous sortir quelques petits mots de français la saison prochaine, mais sincèrement, je ne serais pas surpris de le voir le faire. Il semble être all-in dans la culture du marché montréalais et il va sans dire qu’il gagnerait des points auprès des partisans de cette façon.

Et en parlant de parler français, il y en a un autre qui s’est démarqué à ce niveau dans les derniers jours : Juraj Slafkovsky, qui a été capable de sortir quelques mots dans la langue de Molière lors de son entretien avec Anthony Martineau au Combine.

Peut-être qu’il essaie de gagner des points auprès du CH de cette façon? (C’est évidemment une blague).

Bref, personnellement, je trouve fort agréable de voir des gars qui n’ont pas le français comme langue maternelle apprécier le fait francophone du marché montréalais (et, évidemment, ceux qui sont capables de sortir quelques mots de français). C’est une petite attention, certes, mais ça permet de démontrer que les gars prennent la culture locale au sérieux.

Chapeau, messieurs.

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