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Chris Wideman est sur l’avantage numérique par défaut, croit Stéphane Waite

Depuis le début de la saison, le Canadien est avant-dernier dans la LNH en avantage numérique.

Seuls les Blue Jackets, qui n’ont pas encore marqué lors d’une attaque à cinq, font pire. Montréal a un but en 21 occasions, lui (4,76 %).

Après six matchs, l’Avalanche a dix buts en 20 tentatives. L’échantillon est mince, mais une moyenne de 50 %, c’est excellent.

Mais bon, pour revenir au Canadien, j’ignore la solution miracle, mais Alex Burrows devra trouver une solution et vite. Un avantage numérique n’est pas censé te nuire…

Est-ce que cette solution passera par un changement de vague? Peut-être. Mon collègue, Charles-Alexis Brisebois, en parlait justement dans son papier matinal d’hier, que la priorité numéro un est de faire fonctionner cette facette du jeu.

Ça fait vraiment longtemps que le CH a été bon en avantage numérique. En fait, la dernière fois que l’équipe a percé le top-10, c’était lors de la saison 2012-2013. Depuis, elle est soit dans le milieu du peloton ou complètement en bas de l’échelle.

Martin St-Louis compte sur plusieurs joueurs qui peuvent évoluer en avantage numérique, mais malheureusement, ces joueurs ne font rien. Je pense à Mike Hoffman, notamment, qui ne dégaine pas ou très rarement. Et selon Stéphane Waite, un certain Chris Wideman est sur la première vague du jeu de puissance par défaut.

Selon Waite, Wideman a une bonne vision de jeu, mais n’a pas de tir. C’est donc prévisible qu’il va la passer à Nick Suzuki ou Cole Caufield. D’ailleurs, Caufield doit avoir plus d’occasions de marquer lors de l’attaque à cinq. Wideman a bien fait l’an dernier lors du jeu de puissance, mais comme c’était le cas l’an dernier, en 2021-2022, les options sont limitées. La différence, c’est que cette année, tu peux faire jouer des gars comme Kaiden Guhle, Arber Xhekaj ou Jordan Harris et leur donner des récompenses du genre. St-Louis, Burrows et le reste du groupe d’entraîneurs n’ont rien à perdre. Et de toute façon, les jeunes ne peuvent pas faire pire que 1 en 21, right?

Waite a une solution au problème d’avantage numérique. L’ancien entraîneur des gardiens muterait Caufield à gauche et Hoffman, qui joue avec les deux jeunes ce soir, à droite. Pourquoi? Pour donner deux options de tir sur réception. Présentement, Hoffman est à droite sur la deuxième vague et Caufield, à gauche sur la première. Et sur cette vague, justement, c’est Nick Suzuki (droitier) qui joue à droite. Aucun tir sur réception possible, donc.

Suzuki n’a bien beau pas avoir d’opportunité de tir sur réception, mais il a marqué quelques buts de cet endroit au cours de sa jeune carrière. Je pense qu’il fait un meilleur travail là que Hoffman.

Bref.

Lorsque Juraj Slafkovsky va revenir au jeu, je le mettrais bien devant le filet lors des jeux de puissances. Je sais que le coach veut qu’il travaille sur son jeu à cinq contre cinq, mais Slaf est gros et il a du talent. Il pourrait aider l’équipe à débloquer en power play. 

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