Après un an, l’effet Martin St-Louis ne s’est toujours pas essoufflé

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Le 9 février 2022, le Canadien a pris une décision qui s’imposait, comme l’a dit Jeff Gorton : il a relevé Dominique Ducharme de ses fonctions.

Je ne sais pas jusqu’à quel point vous vous souvenez de cette journée-là, mais le CH avait été obligé de procéder à une annonce en deux temps. Parce que la nouvelle du congédiement de Ducharme avait été dévoilée plus tôt que prévu, le Tricolore a procédé à un annonce le concernant.

Mais la signature de Martin St-Louis n’était pas officielle. Il a donc fallu des heures avant de constater, avec stupéfaction, que c’est l’ancien du Lightning qui avait décroché l’emploi.

Son manque d’expérience avait fait jaser, et ce, même s’il obtenait le poste de manière intérimaire seulement.

Un an plus tard, en ce 9 février 2023, ce sera une journée plus calme – à moins d’une surprise. Après tout, le Canadien s’entraînera à 14h pour la première fois depuis plus d’une semaine, mais il ne devrait pas y avoir de grands boulversements organisationnels.

Pourquoi? Parce que le club ne gagne pas, certes, mais il est quand même sur la bonne voie. Le plan est en marche.

Un an après son arrivée en poste, il a relevé le Canadien émotivement et il s’est déjà établi comme l’un des meilleurs entraîneurs de sa profession aux yeux de son capitaine, Nick Suzuki.

Et ce n’est pas exactement une surprise aux yeux de son père Normand St-Louis, qui a livré une belle entrevue ce matin à Jean-Charles Lajoie sur les ondes de BPM Sports.

On se souviendra qu’il y a un an, on pouvait se demander si les joueurs allaient bien recevoir l’arrivée de St-Louis derrière le banc de l’équipe pour finir la saison régulière.

Kent Hughes avait affirmé qu’il n’était pas de ceux qui doutaient du membre du Temple de la renommée et rapidement, les gars ont été convaincus par ce qu’ils ont vu de leur nouvel entraîneur.

Pourquoi? Plusieurs raisons, mais ça a commencé par un discours.

Tout le monde qui était dans le vestiaire (joueurs et aures membres de l’organisation) lors de la première allocution de St-Louis aux membres de l’organisation est unanime : c’était un des meilleurs discours jamais entendu.

Et moi, je donnerais beaucoup pour être un petit oiseau qui se promenait dans la chambre pour l’entendre.

C’est justement sur ce discours-là que Marc-Antoine Godin a écrit un excellent papier. Cela raconte la manière avec laquelle MSL a créé une première impression qui est très forte.

Il a évidemment travaillé fort depuis un an pour garder le respect de ses joueurs (notamment en passant beaucoup de temps avec les joueurs retranchés après les entraînements), mais ça démontre que l’effet St-Louis est encore bien vivant à Montréal.

Et comme la fin de saison ne sera pas simple, il aura besoin de travailler fort pour finir le calendrier sans que les gars ne soient à terre mentalement. Être un entraîneur, c’est un défi de tous les instants.