On parle souvent de l’augmentation du nombre de filets dans la Ligue nationale. Cela se voit quand on regarde le nombre élevé de marqueurs de plus de 10 buts (déjà 37 joueurs ont plus de 10 buts).
Un simple test de l’œil permet aussi de constater que les matchs se terminent souvent avec un nombre élevé de buts.
Forcément, cela veut dire qu’il y a certains joueurs qui ne font pas leur travail. Il y a la défensive qui a son rôle à jouer, mais il faut aussi pointer du doigt les gardiens de but. Certains d’entre eux roulent à plein régime (Darcy Kuemper, Thomas Greiss et Tuukka Rask, pour ne nommer que ceux-là), mais un nombre important de gardiens d’impact n’ont pas une belle saison.
La preuve? Pas moins de 14 gardiens de la LNH ont joué plus de sept matchs et n’arrivent même pas à maintenir une moyenne d’arrêt de plus de .900.
Parmi ces gardiens, on note des hommes masqués qui jouissent normalement d’une bonne réputation. Le plus populaire du groupe, Jonathan Quick, a vu ses problèmes être bien documentés.
Il faut aussi noter que Sergei Bobrovsky, acquis à fort prix par les Panthers, est un autre gardien qui ne livre pas la marchandise. Oui, il a neuf victoires, mais il accorde beaucoup trop de buts et il profite largement de la grosse attaque de ses Panthers.
Pas moins de 14 gardiens de NHL sous en dessous des 90 % d'arrêts, et pas des moindres https://t.co/jC6rLR9CcU pic.twitter.com/yytum3TUWy
— SwissHabs (@SwissHabs) November 23, 2019
Il est intriguant de voir que deux équipes comptent sur deux gardiens qui ne vont nulle part. On pense ici aux Red Wings (Howard et Bernier) et aux Prédateurs (Saros et Rinne). Il est difficile de gagner dans ces conditions-là…
Cela veut donc dire que les équipes devront mettre encore plus d’emphase sur leur défensive afin de s’en sortir. Sauront-elles s’adapter?