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Stu Cowan ne croit pas que laisser Alexander Romanov sur la passerelle est la solution

Lors de son retour de l’Ouest américain, le Canadien croisait le fer avec les Red Wings de Detroit au Centre Bell. Pour l’occasion, Dominique Ducharme a décidé de laisser le jeune Alexander Romanov de côté, décision qui a surpris beaucoup de gens, autant chez les partisans que chez les analystes.

Ducharme a décidé de faire confiance à Chris Wideman et Sami Niku sur la troisième paire à la place. C’est clair que l’entraîneur a essayé des choses, mais laisser Romanov de côté n’était pas la solution et elle ne sera pas tant et aussi longtemps que Montréal n’est pas dans une position où il peut faire les séries.

C’est ce que croit Stu Cowan, de Montreal Gazette.

Cowan ne veut pas voir le Russe laisser de côté. Pour son développement, ce n’est pas la solution. Je suis d’accord avec cela, si tu veux laisser Romanov de côté, envoie-le à Laval, tout simplement.

L’expérimenté chroniqueur veut que le CH laisse son jeune défenseur faire des erreurs. Il veut que l’équipe vive avec ses erreurs, c’est comme ça que le jeune va s’améliorer. Et de toute façon, l’équipe va être éliminée en décembre, donc ça change quoi qu’il cause un but ou deux?

Chose certaine, Romy a le physique et le gabarit pour jouer dans la LNH, croit Cowan. Il est un défenseur de la LNH, selon lui.

Il doit apprendre le côté mental de la game (quand être agressif sur le porteur du disque et quand ne pas l’être).

He will figure that out, a affirmé Stu Cowan lors d’un podcast avec Rick Green, Andrew Berkshire et l’animateur de l’émission, Julian McKenzie. Est-ce que le Canadien va être patient avec le jeune et va vouloir lui enseigner ou à chaque moindre erreur, il devra regarder le match suivant sur la passerelle? C’est la question que se pose Cowan en gros.

L’ancien défenseur du Canadien, Rick Green, est du même avis que Stu Cowan. Green est un grand fan du jeune défenseur et pense que le changer de partenaire à la ligne bleue à chaque match n’est pas bon pour son développement. Ducharme devra bientôt trouver le meilleur défenseur à la droite (ou à la gauche) de Romanov et le laisser là pour quelques matchs. Le problème, c’est que le gaucher a joué avec presque tout le monde déjà et cela n’a visiblement pas fonctionné.

 On doit garder espoir en lui et ne pas l’abandonner. – Rick Green

Andrew Berkshire a conclu en disant que des revirements avec la rondelle, un coach accepte ça avec un défenseur, qui a beaucoup de potentiel offensif, tel qu’Erik Karlsson et Thomas Chabot par exemple, parce qu’ils vont te faire 50-60 points par saison. Mais Romanov, lui, n’est pas de ce genre ; il doit compter sur sa prestance physique et défensive pour connaître du succès.

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