Sans les dernières acquisitions de Marc Bergevin, le Canadien n’aurait pas de si belles séries

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Hier, les images de Phillip Danault qui a (encore) mangé de la pizza après avoir passé les Jets ont fait jaser. Après tout, c’est la deuxième fois que le vétéran se pointe devant les caméras avec de la pizza en une semaine et demie.

Mais rien ne bat les images de Marc Bergevin. Après tout, il a célébré comme peu de dirigeants le font – et j’ai aimé ça.

Évidemment, la victoire contre les Jets veut dire une tonne de pression de moins sur ses épaules. Il a gagné son pari et a amené, pour la deuxième fois de son règne, son équipe en demi-finale de la Coupe Stanley.

Mais contrairement à 2014, il l’a fait avec une équipe à son image.

En 2014, il en était à la fin de sa deuxième année à Montréal. Il avait amené des joueurs, mais le corps de son équipe n’était pas le sien. P.K. Subban était encore en ville, par ailleurs.

Cette fois, il a réussi à se rendre loin avec Shea Weber, qui en est à sa première fois en troisième ronde.

Bergevin a soit acquis, soit prolongé les gars qui sont en place. Il a fait confiance à ses joueurs pour l’amener loin quand il a vendu son plan à Geoff Molson.

Forcément, cela nous force à apprécier ce que le DG du CH a fait au cours de la dernière année. Ses acquisitions ont été importantes et ont dynamisé le Canadien.

Des cinq joueurs qui ont récolté au moins cinq points en séries, trois sont des joueurs qui en sont à leur première saison en ville. On parle ici de Tyler Toffoli (1er rang, 10 points), d’Eric Staal (4e rang, 7 points) et de Corey Perry (5e rang, 6 points). Ce sont trois joueurs qui font leur travail depuis le début des séries.

Quelqu’un veut encore sortir Eric Staal du lineup? Exactement.

Cole Caufield est le sixième pointeur du CH présentement avec quatre points. Il est, en quelque sorte, une acquisition de Marc Bergevin puisqu’il est arrivé en fin de saison.

Joel Edmundson et Ben Chiarot (acquis il y a deux ans) ont eu leur rôle à jouer dans les deux premières séries.

On se doit de mentionner le nom d’Erik Gustafsson, qui a joué les sept derniers matchs du Canadien et qui a trois points, ce qui le place au sommet des pointeurs chez les défenseurs du club. Quand il est en uniforme, le CH ne perd pas et quand il est sur la glace, les adversaires ne marquent pas.

Jake Allen (sans qui faire les séries aurait été impossible), Jon Merrill (un défenseur défensif blessé), Alexander Romanov (ne joue pas vraiment) et Josh Anderson (ne produit pas offensivement, mais frappe tout ce qui bouge) ne sont pas les plus grands facteurs présentement. Ceci dit, aucun d’eux ne nuit au club en séries.

Mais sans ces gars-là, le Canadien n’aurait pas fait les séries – surtout Jake Allen. Des buts importants de plusieurs nouveaux ont permis de battre Toronto et Winnipeg.

Qui sait où serait le CH sans l’apport des nouveaux joueurs de Marc Bergevin.

Oui, de bonnes décisions ont été prises en cours de route.