Ryan Poehling avoue être contrarié par la situation (son renvoi)

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Ryan Poehling a subi une commotion (à Bathurst) pendant le camp d’entraînement, ce qui lui a probablement empêché de se tailler un poste avec le Canadien de Montréal. Le numéro 25 a joué seulement deux joutes pendant le calendrier préparatoire, et si l’on inclut son match de saison régulière en avril dernier, il en a certes suffisamment fait pour parvenir à amorcer la campagne 2019-20 dans un uniforme du Canadien. Ce ne fut pas le cas. Claude Julien et ses acolytes ont opté pour Laval dans le cas de Poehling.

Ce qui circule depuis cette rétrogradation demeure logique : on veut lui donner des matchs afin qu’il reprenne le rythme à la suite d’une commotion. Peu importe les raisons qui servent à justifier son renvoi à Laval, Poehling a été secoué par cette décision puisqu’à ses yeux, il en a fait suffisamment pour s’insérer parmi les 23 joueurs du Canadien de Montréal. Le colosse attaquant du Canadien de Montréal a réellement été chatouillé par cette décision.

Je dirais que ça m’a contrarié. Je n’étais pas heureux d’être envoyé en bas parce que j’avais l’impression d’avoir tout fait pour rester. J’ai fait ce qu’on m’a demandé et je l’ai bien fait. Leur décision m’a donc secoué, mais on ne peut pas se laisser abattre dans cette ligue. C’est le genre de coup qu’un joueur devra encaisser de temps en temps, une carrière n’est pas qu’une série d’arcs-en-ciel. Cette saison et toutes celles qui suivront seront comme un tour de montagnes russes, alors aussi bien s’y faire. – Poehling

Des propos dignes d’un grand leader et ceux-ci indiquent également à quel point ce jeune homme a du caractère. Comme l’a indiqué Poehling, rien n’arrive pour rien, et ce sera à lui de démontrer à quel point il a l’étoffe et l’attitude pour réussir. À ses yeux, il est à Laval pour y passer peu de temps puisque son but ultime est de revenir rapidement au sein de cette Sainte-Flanelle.

C’est fort probablement ce qui se passera puisque Marc Bergevin l’a répété sur différents plateaux en début de semaine : il ne restera pas longtemps chez le Rocket de Laval. Il n’a pas avancé d’échéancier, mais c’est clair que ce n’est qu’un passage de quelque temps.