Je n’ai jamais été et jamais je ne serai un partisan des Nordiques. Ceci étant dit, combien je donnerais pour voir les Nordiques de Québec de retour dans la LNH.
Il y a quelques jours, le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, a rencontré Gary Bettman pour environ 45 minutes. Le but de leur rencontre n’était pas de ramener les Nordiques, mais seulement de tâter le terrain, essayer de se connaître un peu plus et lever le drapeau comme quoi le Québec est toujours et sera toujours intéressé à avoir sa propre équipe de hockey professionnelle.
Le projet de présenter cinq matchs des Sénateurs à Québec est toujours sur la table, mais le but ultime, c’est de ramener les Nordiques, évidemment.
Québec est prêt. Il a les partisans, l’amphithéâtre, l’argent. Ne manque plus un peu plus de volonté de la part de la LNH.
Mais comme le mentionne Ray Lalonde dans l’extrait suivant, une équipe d’expansion, ça prend du temps. Les Coyotes sont en difficulté, mais un déménagement de l’Arizona à Québec ne peut pas être réalisé en un claquement de doigts.
Québec est prête à recevoir une équipe de la LNH.
L’Arizona devra jouer dans un amphithéâtre de 4000 places.
Alors, pourquoi ne pas déménager les Coyotes à Québec?🙄 pic.twitter.com/wLE9yHCGfc
— L’Antichambre (@Antichambre) May 20, 2022
Mais ça prend du temps à mettre en place toutes les étapes. Ça prend une stratégie pointue et aiguillée pour mettre tous les morceaux de ce casse-tête là devant Gary Bettman, qui pour le moment n’est pas dans une période de réflexion sur une expansion. – Ray Lalonde
Lalonde a également souligné que cette rencontre de courtoisie entre Girard et Bettman est une bonne stratégie pour le retour des Nordiques. Il est important que la ville brandisse le drapeau pour dire qu’elle est là, qu’elle existe et surtout, qu’elle veuille une équipe un jour.
L’expert en business et marketing sportif croit également que la rivalité Québec-Montréal sera aussi importante que celle Edmonton-Calgary, un jour.
Québec n’est pas la seule ville qui veut une équipe. Houston en est une également aux États-Unis. Gary Bettman a frappé dans le mille avec Vegas et Seattle, je suis certain qu’il va vouloir poursuivre sur sa lancée lors de sa prochaine tentative d’expansion. Présentement, Bettman ne pense pas à une autre équipe.
Est-ce que Québec est le move?