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Reconstruction, retool, reset : le terme ne dérange pas Kent Hughes

Quand Jeff Gorton a été présenté à la presse montréalaise il y a un mois et demi, il a affirmé ne pas savoir encore s’il allait reconstruire, restructurer ou y aller dans une toute autre direction. Il a affirmé qu’il allait en parler à son DG et que le club allait faire preuve de transparence.

De son côté, Geoff Molson n’avait pas de préférence : il allait suivre ses hommes.

Évidemment, maintenant que le DG a un nom et qu’il est en poste, il était logique de lui poser la question.

C’est ce qui a été fait, et Kent Hughes ne s’en fait pas avec le terme qui sera choisi. À ses yeux, ce n’est pas important puisque ce qui compte, c’est d’avoir un club qui va gagner chaque année.

Le problème ici, c’est que les Québécois s’attendent à un concept concret. Après tout, Gorton avait promis de la transparence s’il décide de faire une reconstruction à Montréal.

Les dirigeants devront donc y trouver un nom pour l’expliquer.

Si on décide de ne pas annoncer de reconstruction, les attentes pour gagner seront plus grandes et des victoires seront attendues plus rapidement. Si on l’annonce, il faudra vivre avec les effets sur les fans, mais cela achètera du temps. Est-ce qu’il y aurait une lettre comme à New York?

Évidemment, je ne pense pas que Kent Hughes est de mauvaise foi sur celle-là (soit sa réponse sur le terme du processus du Canadien). Il y a tellement d’informations à assimiler et il n’a pas voulu donner une vilaine réponse, j’en suis certain, mais on peut quand même souligner la différence depuis un mois et demi.

On ne sait pas qui prendra quelle décision au jour le jour, mais si une reconstruction est annoncée, les deux gars auront leur mot à dire. Et il faudra que le proprio les laisse aller à leur guise.

Et dans l’optique où plusieurs joueurs ne cadrent pas dans le moule de Hughes, on peut peut-être s’attendre à une reconstruction.

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