Qui ici, en levant la main, savait que Luc Dionne (reconnu pour avoir écrit des classiques de la télévision québécoise, notamment District 31) et Martin Brodeur étaient des amis? Moi, je ne le savais pas.
Qui ici savait que ce sont des grands chums? Encore moins au courant.
Pourtant, c’est bel et bien le cas. Les deux hommes se sont connus au golf puisque les deux étaient membres du même terrain de golf. Ils ont éventuellement commencé à jouer ensemble et une amitié est née.
Puis, un jour, les deux hommes ont pris part à l’inter-club. Il s’agit d’un tournoi entre les différents clubs de golf et, évidemment, les gars voulaient gagner. À quel point?
Je vous jure, je ne l’ai jamais vu de même. Il shakait. Il dit : « j’ai joué des 7e games, j’ai joué aux Olympiques, j’ai jamais été nerveux de même de ma vie! » – Luc Dionne
Ce qui explique cela? Le fait qu’il ne soit pas dans sa zone de confort.
C’est ce que le cerveau derrière District 31 (ça me rappelle que j’ai des épisodes à rattraper, d’ailleurs) a affirmé à Guillaume Latendresse et à Maxim Lapierre dans le cadre de son intervention à La Poche Bleue.
Ceux qui ont une bonne mémoire – ou qui, comme moi, sont tombés sur des reprises de l’émission Hors-Jeu à RDS dans les derniers mois – se souviendront peut-être d’une anecdote qui justifie son point.
Alors que Paul Buisson était au New Jersey chez Martin Brodeur, ce dernier a fait visiter son petit Hall of Fame maison. Là-dedans, il y avait des bâtons, des rondelles, des chandails, des répliques de la Coupe Stanley, etc.
Quand Paul Buisson lui a demandé ce qu’il sauverait en premier en cas de feu, il a répondu sa balle de golf de son unique trou d’un coup. Pourquoi? Parce qu’il avait le sentiment de pouvoir regagner la Coupe, de refaire des jeux blancs, de gagner des médailles d’or, etc.
Mais de refaire un trou d’un coup? Pas forcément.
Brodeur, décrit comme un parfait gentleman avec ses partisans, avait visiblement une recette gagnante puisqu’il est l’un des gardiens les plus décorés de l’histoire…