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« Nick Suzuki, c’est presque un joueur de concession » – Bob Hartley

Ceux qui me connaissent ou qui lisent mes chroniques savent que j’adore Nick Suzuki. Après le match contre les Ducks d’Anaheim, j’avais écrit un texte sur la sortie qu’il avait faite devant les médias. Lorsqu’il avait dit que c’était l’un des pires matchs de sa vie et qu’il devait en donner plus.

J’avais dit que j’aimais qu’il ne se cache pas, qu’il ne se mette pas la tête dans le sable.

Et comble de hasard, Suzuki est tout feu tout flamme depuis.

Non seulement cela, mais Mathias Brunet a écrit un excellent texte aujourd’hui (que vous pouvez lire ici) sur la cuvée 2017 du repêchage de la LNH. Cet article m’a fait remarquer qu’avec ses 14 points cette saison, Suzuki est le meilleur pointeur de son année.

Attention, je ne dis pas qu’il est le meilleur joueur de son année, mais le meilleur pointeur. Tout comme le dit monsieur Brunet dans son article, c’est Miro Heiskanen ou Cale Makar qui serait choisi en premier si on refaisait le repêchage aujourd’hui.

Mais le plus beau compliment pour Suzuki, ce n’est pas Mathias Brunet qui lui a fait aujourd’hui. C’est plutôt Bob Hartley lors de son passage au 91.9.

Hartley a commencé par dire que Suzuki allait remporter le titre de MVP de la saison chez le Canadien, que c’était pratiquement dans la poche (sauf si Carey Price fait un retour fulgurant). Il a poursuivi en disant que Suzuki était presque un joueur de concession et que le Canadien pouvait absolument bâtir sur un joueur comme lui.

Wow…

On s’entend, Bob Hartley connaît son hockey. Et je ne crois pas que ce soit son genre de distribuer des compliments au joueur du Canadien juste pour le plaisir. S’il parle ainsi de Suzuki, c’est qu’il le pense.

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