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Nick Suzuki : calmons les ardeurs de certains

À quoi doit-on réellement s’attendre de Nick Suzuki? A-t-il le potentiel de remplir un rôle principal au sein de l’attaque du Canadien de Montréal? Plusieurs questions reviennent sans arrêt au sujet du petit espoir de la Sainte-Flanelle. La meilleure réponse qui a chatouillé mon conduit auditif demeure celle qu’a livrée Dany Dubé plus tôt ce printemps : s’il était un joueur d’exception, il aurait joué dans la Ligue nationale en 2018-19. Il marque un point, ici!

Lorsqu’un recruteur scrute un joueur, surtout avec les données qu’il a en sa possession actuellement, ce n’est plus comme jadis où ça se faisait aussi avec le bouche-à-oreille, comme l’a souligné Marc Dumont via son dernier billet. Dans ce cas-ci, étudions le cas de Nick Suzuki. Sera-t-il un membre du bleu-blanc-rouge à l’amorce de la saison, alors que le Canadien affrontera les Hurricanes de la Caroline?

Au hockey, une nouvelle statistique, en provenance du baseball, est apparue soudainement afin que les joueurs obtiennent une évaluation complète. On parle ici du WAR (victoires au-dessus de la moyenne). Afin de bien comprendre, voici la façon simple de décortiquer cette statistique avancée : elle vise à quantifier le nombre de victoires supplémentaires qu’un joueur procure à son équipe si elle le préfère à un joueur de niveau égal à la moyenne (définition via Wikipédia).

Bon. Nick Suzuki. Ses probabilités d’atteindre la LNH en vue de la prochaine saison et jouer au moins 41 joutes (versus un autre jour) sont évaluées à 78,7%. Dans le cas de Ryan Poehling, on parle de 88,2%. Par contre, si l’on se base sur ce fameux WAR, une fois dans le grand show, Suzuki devrait s’imposer davantage comparativement à Poehling. Un WAR de 0,51 (Suzuki) versus 0,28 (Poehling).

Pour ajouter du poids à cette activité, Dumont a étalé tous les choix de première ronde qui ont passé trois ans dans les circuits juniors entre 2008 et 2016. Il a édifié un tableau et Suzuki se situe en milieu de peloton, un brin accentué vers le haut, ce qui pourrait calmer les ardeurs de certains fanatiques du jeunot. Comme Dubé l’a indiqué au préalable, il devrait s’imposer, il est très bon, mais on ne parle pas ici d’un joueur catalogué d’exceptionnel.

Voilà pour ce qui est du potentiel projeté concernant Nick Suzuki.

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