Nick Suzuki connait un passage à vide dernièrement. Il a seulement deux points à ses dix derniers matchs, ce qui est plutôt inquiétant. À la recherche de solutions, Martin St-Louis jongle avec ses trios. Dernièrement, Josh Anderson, Kirby Dach et Joel Armia ont tous joué à la droite du capitaine du Tricolore.
Mais certaines personnes, comme Michel Bergeron, ne sont pas contentes des choix effectués par St-Louis. Mercredi soir, Bergy était outré par le fait que Armia jouait à la droite de Suzuki.
C’est comme envoyer une gang de plombiers dans une convention de dentistes. Ça ne marche pas! Ça me met en maudit!
-Michel Bergeron
«C’est comme envoyer une gang de plombiers dans une convention de dentistes» 🤯😬😅https://t.co/hUHXrMi0Z8
— TVA Sports (@TVASports) December 29, 2022
Je crois que la colère de l’ancien entraîneur des Nordiques est représentative de l’opinion de bien des partisans du Tricolore. Avec trois points en 25 matchs, Armia connait une saison catastrophique. Ce n’est certainement pas lui qui va aider le numéro 14 à retrouver sa production du début de la saison.
Le Finlandais n’a absolument rien accompli cette année qui nous permettrait de croire qu’il mérite sa chance sur le premier trio, ou pire encore, en avantage numérique. Il n’a jamais été un grand joueur offensif et cette saison, c’est encore pire.
Vive la méritocratie…
À la défense de St-Louis, ce n’est pas comme si sa formation regorge d’options en attaque. Kirby Dach a été le plus productif à l’aile droite du premier trio et comme l’a noté mon collègue Marc-Olivier Cook plus tôt aujourd’hui, c’est plus difficile pour l’ancien des Blackwhaks dernièrement.
Les autres options? Anderson, Mike Hoffman ou encore Brendan Gallagher. Ce n’est pas très sexy, mais ces joueurs connaissent tout de même des saisons moins mauvaises qu’Armia.
Au moins, St-Louis a rapidement corrigé son erreur et hier, Dach était de retour à la droite de Suzuki. Ça ne s’est toutefois pas très bien déroulé alors que les deux joueurs ont terminé la soirée avec un différentiel de -3.
Rendu là, pourquoi ne pas donner une chance à Anthony Richard?