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Mario Langlois voit le Canadien aller chercher Pierre-Luc Dubois cet été

Elliotte Friedman a confié il y a quelques heures que Pierre-Luc Dubois – agent libre avec restriction et admissible à l’arbitrage dont les droits appartiennent aux Jets pour encore deux ans – avait informé la direction de l’équipe qu’il avait l’intention de quitter Winnipeg en 2024 (ou avant). Il ne serait pas question pour lui de signer un contrat à long terme avec son équipe actuelle.

Que doit faire Kevin Cheveldayoff avec Dubois ? Doit-il l’échanger, sachant que son attaquant, qui touchera assurément plus de 5 millions $ la saison prochaine – n’a aucunement l’intention de rester à Winnipeg lorsqu’il sera joueur autonome ? Doit-il tout prendre de Dubois au niveau hockey et le laisser partir pour rien dans deux ans ? Doit-il le garder jusqu’au deadline 2024, alors qu’il pourrait obtenir gros en retour de ses services ? Doit-on accélérer une éventuelle reconstruction à Winnipeg en échangeant tout de suite Dubois ?

Mais surtout, que faut-il penser de Pierre-Luc Dubois et des multiples rumeurs à son sujet ?

Ça ne cliquait tellement pas entre John Tortorella et lui qu’il a fini par être échangé après un soir où il avait déployé ZÉRO effort. Puis voilà qu’il souhaiterait déjà quitter la Manitoba après seulement deux saisons…

Mario Langlois, animateur de la populaire émission Les amateurs de sports sur les ondes du 98,5 FM, a allumé plusieurs partisans du Tricolore hier sur Facebook. Il a avoué que selon lui, le rêve de Pierre-Luc Dubois était de jouer pour le Canadien de Montréal et que cette occasion pourrait se produire dès l’été 2024… ou avant, si Kent Hughes a de l’intérêt envers Dubois et qu’il conclut une transaction avec les Jets.

(Crédit: Facebook.com)

Langlois est allé encore plus loin. Si jamais le Canadien en venait à faire l’acquisition de Dubois cet été (en retour de Josh Anderson et autre chose ?), Nick Bobrov ne serait-il pas mieux de repêcher Juraj Slafkovksy ou un autre joueur n’évoluant pas au centre ? C’est la question que s’est posée Mario Langlois à la fin de son post.

Avec Dubois et Suzuki en ville, le besoin serait peut-être davantage criant à l’aile ou à la ligne bleue. Surtout avec Christian Dvorak derrière…

Mais en même temps, je ne suis pas un adepte du repêchage par position.  J’aime voir un directeur du recrutement sélectionner le meilleur joueur disponible, that’s it. Il peut se passer énormément de choses entre les 18 et les 23 ans d’un athlète…

Pierre-Luc Dubois célèbre aujourd’hui la St-Jean son 24e anniversaire de naissance. Il est assez jeune pour fitter dans le plan de reconstruction du duo Hughes – Gorton. Par contre, est-ce que son caractère et son attitude – on dit qu’il est un bon kid, mais… – seraient des distractions à Montréal. Imaginez si on apprend après une seule saison que Dubois a hâte à l’été 2024 pour s’en aller aux États-Unis…

Disons que Dubois et Hughes (qui aurait payé cher pour en faire son acquisition) passeraient un mauvais quart d’heure sur les canaux sportifs. Surtout que Dubois aurait coûté très cher à acquérir…

Dubois a récolté 60 points en 81 rencontres la saison dernière. Et 106 minutes de pénalité…

Savoir qu’il souhaite jouer à Montréal et ce, pendant dix ans, il ferait illico presto du Canadien une meilleure équipe et j’irais le chercher demain matin.

Rappelons que selon Frank Seravalli, Blake Wheeler pourrait également quitter Winnipeg cet été. Paul Stastny, lui, obtiendra l’autonomie complète et devrait déménager à Montréal. Barry Trotz semble également avoir choisi de poursuivre sa carrière loin du Manitoba (chez lui). Non, ça ne va pas très bien à Winnipeg…

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