Le Canadien a transigé sa plus grosse pièce n’évoluant pas dans la LNH, en termes de valeur, pour mettre la main sur Jonathan Drouin.
À priori, l’échange de Mikhail Sergachev nous offrait un bon début d’été : quelque chose de positif à se mettre sous la dent et sur quoi se baser pour s’attendre à d’autres gros coups de Marc Bergevin.
Le problème, c’est que le départ d’Alexander Radulov et Andrei Markov a couvert Montréal avec des draps sombres, les espoirs s’éteignant peu à peu chez plusieurs. Le trou déjà béant au poste de centre #1 venait tout juste de se faire un ami, un autre trou assez important sur le top 4 des défenseurs.
Non seulement le Canadien doit combler des trous, il devra aussi le faire avec un nombre de pièces limitées. Maintenant que Sergachev est parti, comment fera-t-on pour obtenir un retour considérable dans un échange sans trop avoir un impact sur le noyau actuel de l’équipe?
Souvent, une équipe qui est intéressée à laisser partir un attaquant de premier plan sera à la recherche d’un défenseur.
Noah Juulsen? Victor Mete?
C’est tout ce qu’on a à offrir…
Et c’est pourquoi j’ai beaucoup de difficulté à avaler que Marc Bergevin va sortir un gros coup. La volonté est là, mais a-t-il vraiment les outils pour?
Toujours dans la mesure où l’on souhaite garder le noyau intact pour ne pas créer d’autres trous dans l’alignement, tout repose en théorie sur les épaules de Charlie Lindgren et Michael McNiven.
Le Canadien a l’habitude de conserver ses choix de premier tour, alors je serais relativement surpris de voir cette sélection changer de droits.
C’est aussi pourquoi la perte de Radulov et Markov est désastreuse. Un agent libre, on paie cash. Un joueur sur le marché, ça se paie cash ET avec des pièces d’échange.
Mon collègue Jeff Drouin, lui, croit que Marc Bergevin tentera d’offrir Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher dans un package pour un gros centre.
Claude Giroux?
Qui sait…
Pas que je suis d’accord (au contraire), mais c’est le nom qui me vient immédiatement en tête.