Une entrevue de Marc Bergevin a été diffusée au 98,5 en soirée. Le directeur général du Canadien s’est dit heureux pour son ami d’enfance Mario Lemieux, qui savoure une deuxième conquête de la Coupe Stanley à titre de propriétaire.
Marc a reconnu que la vitesse était un dénominateur commun dans la recette des derniers gagnants du trophée. Il a fait remarquer que la défensive des Pens n’était pas spectaculaire. Selon lui, c’est le style de jeu qu’elle a emprunté qui a fermé la porte aux autres équipes. Intéressant. Le CH ne devrait donc pas avoir d’ennuis à défendre, puisqu’il est beaucoup mieux nanti à cette position que l’équipe gagnante, non?
Sinon, c’est le style de jeu qui n’est pas adapté aux forces et faiblesses de l’équipe! Alors une partie du blâme revient au personnel d’entraîneurs.
En marge du début de saison, les analystes ne vendaient pas cher la peau des manchots en raison de leurs carences en défensive. À l’exception de Letang, ce club ne compte sur aucun arrière salivant… Dumoulin, Määttä, Lovejoy, Cole et Schultz ont été bons, ni plus ni moins. Ça a suffi. Et la perte de Daley s’est à peine fait sentir en finale. Décidément, le système de jeu et l’exécution collective jouent gros!
Bergevin est également revenu sur son implication dans le programme Partageons l’espoir, qui vient en aide aux jeunes de Pointe St-Charles. «Quand Goeff Molson m’a montré mon bureau pour la première fois, j’ai vu par la fenêtre l’Église de Pointe St-Charles. C’est à ce moment que j’ai vraiment eu le sentiment de revenir à la maison,» a-t-il raconté.
Charmant!
Ses réponses sont rapidement devenues génériques lorsqu’il a été question du repêchage: «Je suis excité, on se prépare pour ça. J’ai toujours cru que les meilleures équipes se construisaient ainsi. Mais le meilleur rang, c’est le 30e, parce que ça signifie qu’on a gagné la Coupe Stanley.»
Pas la première fois que tu nous sers ce cliché, Marc!
Nostalgie: la supposée future vedette Kirill Kabanov
Corey Pronman m’a fait bien rire en publiant, sans trop le vouloir, son classement des espoirs de 2010.
https://twitter.com/coreypronman/status/742849557621530625
Kirill Kabanov au quatrième échelon! Nostalgie, quand tu nous tiens…
En termes de talent brut, on ne trouvait pas meilleur que ce grand joueur russe. Kabanov était capable de toutes les acrobaties avec une rondelle. Mais ce qui est gracieux et agréable pour notre oeil n’est pas toujours efficace et synonyme de production au niveau supérieur!
Ce magicien n’aura malheureusement pas sorti beaucoup de lapins d’un chapeau. Incapable de produire dans la Ligue américaine. À peine dominant dans la ECHL… Il a été passablement bon dans le circuit professionnel suédois… Mais a fait chou blanc dans la KHL la saison dernière.
En d’autres mots, sa carrière fait du surplace.
Le cas Kabanov m’aura servi deux leçons en ce qui a trait au repêchage. Lorsqu’on dit un espoir ultra-talentueux et que ça ne se manifeste pas forcément dans ses statistiques offensives (elles étaient bonnes, sans plus avec les Wildcats de Moncton), il faut se demander bien franchement si son style de jeu met des points au tableau. Et l’attitude du jeune – de même que son sérieux au travail – est un facteur à considérer dans le développement d’un joueur. Que Kabanov ait été renvoyé de son équipe russe U18 et délaissé par son agent J.P. Barry à l’époque n’augurait rien de bon en ce sens.
En rafale
– L’ancien joueur Matthew Barnaby s’est joint au personnel d’entraîneurs des Rangers de Kitchener. (RDS)
– Plutôt étrange que la WTA partage cette nouvelle, vous ne trouvez pas?
.@MariaSharapova files appeal to Court of Arbitration for Sport–> https://t.co/Jy9oM0YAYs pic.twitter.com/FY3Qn8qs6T
— wta (@WTA) June 14, 2016
– Mon collègue Maxime Truman a ajouté son grain de sel au débat que j’ai lancé dans mon article sur Brent Burns. (91,9)
– L’ancien président de la FIFA maintenant suspendu, Joseph Blatter, affirme que des tirages au sort ont été truqués. (RDS)
– Qu’est-ce qu’une expansion à Las Vegas implique? (Sports Illustrated)
– L’Islande refroidit le Portugal (et rend Ronaldo amer). (La Presse)