Après les 45 premières minutes, l’Impact pouvait se compter extrêmement chanceux d’être mené au score uniquement par un but. Sur les 10 tirs au but de NYCFC, 5 tirs ont raté la cible et 2 autres tirs ont été bloqués la défensive de Montréal.
Facilement, Montréal aurait pu tirer de l’arrière par 3 buts à la mi-temps mais il faut aussi noter que le tir de Nacho Piatti s’est terminé sur le poteau.
Après la pause de la mi-temps, NYCFC a continué avec son festival de tirs au but en deuxième demi. Toujours aussi imprécis, seul le tir le plus loin a atterri facilement dans les bras de Bush. Incroyablement, NYCFC n’a pas réussi un seul tir au but APRÈS l’égalisation de Dominic Oduro. #MatchVoléParIMFC
Petit rappel, pour bien comprendre mon système de notation, je vous propose cet article.
GARDIEN
EVAN BUSH (6)
Aucunement responsable lors du but de Rodney Wallace, Bush avait même réussi tout un premier arrêt sur le tir d’Alexander Ring. L’imprécision de NYCFC (11 tirs non cadrés et 3 tirs bloqués) ne veut pas dire que Bush n’a pas eu du travail à accomplir devant sa cage. Au contraire, Evan a récupéré une tonne de ballon dans sa surface.
DÉFENSEURS
AMBROISE OYONGO (5)
Pour un Champion d’Afrique, on aimerait le voir faire davantage sur un terrain de baseball de la MLS. Offensivement, son ratio de passe et la qualité de ses passes ne sont pas terribles. Ambroise aime bien dribbler mais face à NYCFC : un gros 0 sur 4. À sa défense, Ambroise a connu une mauvaise semaine #Gastro et la neige a affecté sa vie 2.0 #AngrySnapchatStories
LAURENT CIMAN (6)
Lors de ce match, Ciman a essentiellement joué le rôle d’une sentinelle derrière Cabrera. Conséquemment, Lolo n’a réussi aucune interception en 90 minutes mais beaucoup plus de dégagements (9) qu’à son habitude. D’ailleurs, il a récupéré plusieurs (8) ballons mais il est (trop) souvent obligé à relancer le jeu avec des longs ballons. Sinon Lolo… tsé tes coups francs…comment dire gentiment… #TirAuDeuxiemeBalcon
VICTOR CABRERA (5)
Certains me trouveront peut-être un peu sévère mais je trouve que l’agressivité du jeu de Cabrera cause plus de mal que de bien à la défensive de Montréal. C’est vrai que le pressing de Victor lui permet d’aller chercher des belles statistiques défensives au tableau (Image 2) mais ce tableau ne montre pas les nombreuses fois qu’il est aspiré dans un une-deux banal (ex.: David Villa). Aussi, sa couverture lors du but de Wallace n’est pas optimale.
CHRIS DUVALL (6)
Premier constant de la saison 2017: le poste d’arrière droit est maintenant celui de Chris Duvall. Propre défensivement et offensivement, Chris Duvall est 1000 fois plus utile à IMFC que le joueur que nous avons échangé au Minnesota, Johan Venegas. Au lieu de perdre une place internationale pour un joueur qui avait l’habitude de chauffer le banc, Montréal comble un poste régulier avec un Américain. #MakeAmericaGreatAgain
MILIEUX
CALUM MALLACE (5)
Appelé à remplacer Donadel blessé lors de l’échauffement d’avant-match, Mallace a connu un match… à la Mallace. Le milieu de terrain n’est pas le préféré des partisans mais il n’est pas non plus le plus allumé sur un terrain. Cette séquence est une démonstration parfaite : Calum y va de son imitation du cône orange utilisé lors des entraînements.
Le deux prochains tableaux démontrent un peu le problème de Calum Mallace. Bizarrement, il passe régulièrement à travers un match sans vraiment contribuer dans la construction du jeu et sans pour autant compenser par son travail défensif. Bref, il sert à quoi Calum?
HERNAN BERNARDELLO (6)
Bien que Donadel a été remplacé sur la feuille de match par Mallace, c’est Bernardello qui a pris sa place sur le schéma tactique. Par conséquent, Hernan était beaucoup plus distributeur de ballon et actif dans les actions défensives. Par contre physiquement, Hernan semble se fatiguer rapidement et devient moins efficace sur le terrain. Par exemple, sur la séquence qui mène au but, Hernan y va d’un tacle un peu mou et prend une éternité à se relever.
PATRICE BERNIER (8)
Le vieux capitaine du Bleu-blanc-noir connaît tout un début de saison MLS. Libéré dans un schéma tactique aligné en 4-2-3-1, Patrice pouvait se promener plus facilement dans le dernier tiers et ainsi choisir le meilleur endroit pour construire le jeu offensif de l’équipe. Précises et efficaces ont été les passes de Bernier tout le long du match. Disons que Biello n’a pas eu le choix cette semaine de laisser son capitaine sur le terrain pendant les 90 minutes. Dans ce duel Bernier-Pirlo, l’Italien avait l’air beaucoup plus près de la retraite que notre Brossardois.
ATTAQUANTS
DOMINIC ODURO (7)
Jusqu’au but égalisateur, Dominic Oduro connaissait un autre match tranquille. Mais à la 68′ minute, Oduro s’est bien positionné comme deuxième attaquant pour ensuite réussir un parfait contrôle orienté de la poitrine avant de battre le gardien de NYCFC. Sur les 4 tirs cadrés de Montréal, 4 proviennent des pieds de Dominic Oduro.
IGNACIO PIATTI (5)
Nacho n’a pas connu un grand match au niveau de la distribution du ballon. Même chose pour les tirs au but, Nacho n’a pas réussi à cadrer qu’un seul tir sur le filet de NYCFC. Toujours bien marqué par l’adversaire, Nacho utilise habituellement sa belle technique de dribble pour créer lui-même son espace. Par contre à New York, Piatti n’a réussi qu’un seul dribble (loin dans son territoire) sur le 7 dribbles tentés.
MATTEO MANCOSU (5)
Plus souvent qu’autrement isolé devant, Mancosu aurait eu intérêt à descendre davantage et ainsi participer un peu plus au jeu dans la portion du milieu du terrain. Par contre, Matteo a plutôt opté pour imiter Marco Di Vaio. Positionné tout près des défenseurs, Mancosu voulait les surprendre de vitesse mais son timing a fait défaut (3 hors-jeux). Sinon, Mancosu n’a pas été beaucoup servi avec des ballons de qualité. Il rate la cible lors de sa seule belle occasion à la 74′ minute, gracieuseté de Chris Duvall.
REMPLAÇANTS
ANDRIAN ARREGUI (6)
Entré à la 72′ pour Calum Mallace, Arregui tarde à montrer son côté guerrier. Le milieu n’a pris aucun risque avec le ballon (Ratio de passe 5/6). Défensivement, Adrian obtient un tacle et une récupération en 20 minutes de jeu.
DANIEL LOVITZ (PAS NOTÉ)
Entré à la 89′ minute pour Matteo Mancosu, Lovitz prend la place de Nacho Piatti dans le couloir gauche afin d’assurer une meilleure présence défensive en fin de match tandis que Nacho termine le match comme avant-centre.
ANTHONY JACKSON-HAMEL (PAS NOTÉ)
Entré à la 92′ minute à la place de Nacho Piatti pour essentiellement écouler le temps.
ENTRAÎNEUR
MAURO BIELLO (7)
Lors du dernier podcast de Kan Football Club, nous avions longuement discuté de sa gestion du banc. Le premier débat concernait l’utilisation de Patrice Bernier. Est-ce que le capitaine avait encore les jambes pour courir 90 minutes? Je crois que Biello a maintenant la réponse à cette question. La titularisation de Dominic Oduro était aussi un enjeu de débat. Plusieurs réclament la présence du jeune Balou. Mais Mauro Biello a fait confiance à son vétéran ailier et ce dernier a répondu avec un autre moment clutch comme il nous a habitué avec IMFC. Finalement, j’avais aussi soulevé l’option Lovitz pour terminer les matchs. Piatti est un danger permanent pour l’équipe adverse mais il n’est pas le plus utile défensivement dans son couloir gauche. Hors, le changement Lovitz/Mancosu pour positionner Piatti seul en pointe me comble de bonheur. Le fond de jeu n’est pas encore à la hauteur mais ce résultat permettra au club de retrouver le sourire lors de la trêve internationale.
ARBITRE
MARK GEIGER (6)
Geiger n’est pas le préféré des amateurs de IMFC (…de la MLS…bref…de la CONCACAF au grand complet). Par contre, notre Geiger a bien arbitré le match au Yankee Stadium. Plusieurs réclamaient en première demi une faute dans la surface lors de la course d’Oduro mais c’était plutôt un tacle parfait de la part du défenseur de NYCFC. Concernant la faute du défenseur Maxime Chanot sur Patrice Bernier, le carton jaune était plus que mérité. À la reprise, on voit bien que le geste était dangereux. Si Bernier était un attaquant de TFC un minimum comédien, NYCFC aurait terminé le match à 10 joueurs.
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