Il est coutume dans les plus grands quotidiens sportifs du monde – et oui, il existe des journaux exclusivement sportifs qui sont publiés à tous les jours – de retrouver les notes des matchs de la semaine. Et puisque que DLC devient de plus en plus une version électronique d’un quotidien sportif, il va de soi de proposer ici aussi les notes #IMFC.
Inspiré entre autres du journal L’Équipe, les joueurs et l’entraîneur de l’Impact de Montréal ainsi que l’arbitre du match seront tous notés sur 10. Pour cette toute première édition des Notes à Nilton, je crois qu’il serait utile de vous expliquer en quelques mots mon système de notation.
10/10 : Le joueur vient tout simplement de connaître un match parfait…impossible à répéter. Si jamais un joueur connait un excellent match dans un contexte historique, le joueur obtiendra également la note de 10. Le meilleur exemple? Le doublé de Sebrango contre Santos Laguna au Stade Olympique.
9/10 : Le joueur connait un excellent match. Il est la cause principale de la victoire de son club et il contrôle presque totalement le match à lui seul.
8/10 : Un très bon match vaudra la note de 8. C’est probablement la note la plus réaliste à obtenir. La note de 9 et encore moins la note de 10 ne seront pas très souvent attribuées.
7/10 : Le joueur en question a donné au club une chance de victoire. Une victoire devrait logiquement être liée au nombre de joueurs avec un 7/10.
6/10 : Du bon et du mauvais. Il n’a pas nui à son équipe mais le succès n’est pas venu non plus de ses pieds.
5/10 : Plus il y aura des joueurs avec cette note, plus l’équipe sera dans le trouble. C’est le début pour indiquer qu’un joueur a été mauvais.
4/10 : Ce joueur n’a pas été seulement mauvais mais il est directement responsable des déboires du club.
3/10 : C’est le genre de match qu’un joueur voudra absolument oublier. Ce genre de performance devrait mettre en péril sa place dans le 11 partant lors du prochain match.
Notes de 2 ou moins : J’espère ne jamais en donner…
GARDIEN
EVAN BUSH (6)
Est-ce que Bush aurait pu faire mieux dans son duel contre Godoy? Peut-être mais le tir lob d’Anibal Godoy était difficile à stopper. Sinon, Evan Bush a donné toutes les chances à ses coéquipiers de revenir dans le match et obtenir ce match nul à San Jose.
DÉFENSEURS
AMBROISE OYONGO (6)
Comme à son habitude, les longues passes d’Ambroise Oyongo sont rarement précises. Mais le latéral gauche touche énormément le ballon. À deux reprises, Oyongo a essayé de trop en faire avec des tirs à bas pourcentage. Sinon défensivement, Ambroise a bloqué son côté avec 15 interventions défensives.
LAURENT CIMAN (7)
Sans le général Lolo, la défaite aurait pu être bien pire. Laurent Ciman a accumulé une tonne de statistiques défensives (23 interventions) dont la moitié dans le territoire des milieux de terrain. Rien de spectaculaire offensivement, il a contribué malgré tout à la possession du ballon hormis son long jeu.
HASSOUN CAMARA (3)
Avant son 2e carton jaune, synonyme d’expulsion, Hassoun connaissait déjà un mauvais match. En première demi, Camara avait manqué la cible sur la moitié de ses passes sans oublier cette passe un peu suicide à Bernier qui mène directement au but de San Jose. À cela s’ajoute le manque de jugement total du vétéran qui a complètement anéanti la stratégie les espoirs de Mauro Biello de revenir de la Californie avec un petit point.
CHRIS DUVALL (6)
Un début correct mais sans plus pour le nouveau latéral droit provenant des Redbulls de New York. Duvall a bien fait son travail de latéral droit défensivement mais son apport offensif n’était pas à la hauteur. Ceci dit, il n’était pas le seul pauvre offensivement.
MILIEUX
MARCO DONADEL (6)
Donadel est LE distributeur de ballons au milieu du terrain. Essentiellement, son rôle dans ce match était de trouver les solutions autour de lui…rien de trop compliqué. Par contre, ses corners n’étaient pas des plus dangereux à San Jose. Son coup franc n’était pas une vilaine idée sauf qu’on était loin des coups francs de Drogba. #ToujoursAgentLibreLui
HERNAN BERNARDELLO (5)
Comme Sofiane Benzaza le mentionne très bien dans l’après-match de Kan Football Club, l’utilité de Bernardello reste encore à préciser. Oui, il court comme un chien au milieu mais nous connaissons tous ces fameux chiens qui courent beaucoup sans jamais attraper de balle. Bref, il faudra bien qu’il trouve rapidement sa place dans ce milieu sinon son compatriote argentin Arregui pourrait lui prendre sa place de titulaire.
PATRICE BERNIER (6)
Si Donadel est le distributeur de ballon au milieu, Bernier est le créateur d’option offensive avec ses passes vers l’avant exécutées dans l’autre moitié de terrain. On peut aussi noter que la grande majorité de ses passes vers l’avant visaient le côté de Piatti. Par contre, le but de San Jose provient directement de sa perte de balle dans une zone à risque. Il n’est pas seul a être blâmé sur cette action, il partage cette responsabilité avec Camara (passe un peu suicide) et avec le manque d’appui de ses collègues autour de lui. #MaaaaaanOn Autrement, Bernier a été une machine de récupération de ballon. Sans son erreur, j’aurais donné une note de 7 au capitaine Bernier.
ATTAQUANTS
DOMINIC ODURO (5)
Oduro aime les contre-attaques. En 2017, Biello veut que son club presse haut et vise plus de possession de balle. Conséquence après un seul match : Oduro ne touche pas à beaucoup de ballons. Dominic a essayé de contribuer défensivement pour se désennuyer. #PasDeTweetAvecPizza
IGNACIO PIATTI (5)
Connaissez-vous le hashtag #NoPiattiNoParty ? Ça s’applique aussi quand Nacho est titulaire mais complètement absent dans son jeu. Incapable de trouver Mancosu et encore moins Oduro, Piatti a beaucoup tenté de dribbles sans trop de succès. En fin de match, il a même tenté de surprendre le gardien qui était sorti de son but pour se désennuyer lui aussi. #ZéroTirCadréCestLong
MATTEO MANCOSU (5)
Pauvre Matteo… Complètement isolé devant, l’avant-centre n’a pas été en mesure de tirer une seule fois au filet. Limité au rôle de point d’appui avec ses passes en retrait, Mancosu n’a pas été en mesure de débuter la saison comme il l’avait terminé en 2016.
REMPLAÇANTS
BALLOU TABLA (5)
Entré à la 63′ minute pour Oduro, il a été incapable de se justifier puisque Hassoun Camara a été expulsé 3 petites minutes plus tard. Dans le schéma tactique à 10 joueurs, Ballou avait la responsabilité de venir appuyer les 3 défenseurs centraux.
DANIEL LOVITZ (6)
Entré à la 74′ minute pour Bernier, il était plus à l’aise que Ballou dans ce double rôle de défenseur latéral et milieu de terrain.
NICK DEPUY (PAS NOTÉ)
Entré à la 83′ minute pour Bernardello, la recrue n’a touché qu’à un seul ballon. Bravo pour ta première passe réussie dans la MLS. #BabySteps
ENTRAÎNEUR
MAURO BIELLO (6)
J’étais loin d’être convaincu de la stratégie de départ adoptée par Biello. Personnellement, face à San Jose, j’aurais plutôt choisi de faire sortir le bloc défensif des Quakes pour les contre-attaquer avec nos forces. #SecondGuessIsTheBest
Je veux que Dominic Oduro puisse battre de vitesse son opposant direct et je veux aussi que Nacho Piatti puisse dribbler son couvreur et qu’il se retrouve avec le champ libre devant lui. Cela dit, le match était plutôt égal jusqu’au but et Montréal jouait mieux après la pause de la demi. Après l’expulsion, j’ai bien aimé voir Biello tenter le tout pour le tout en jouant avec un schéma à trois défenseurs. Bien sûr, il n’a pas trouvé la recette magique en cours de match pour renverser le résultat mais la défaite n’est pas totalement sa responsabilité.
ARBITRE
BALDOMERO TOLEDO (6)
Les cartons à Duvall, Camara et Mancosu étaient tous mérités. Toledo a sifflé 17 fautes contre Montréal et 12 contre San Jose. Ce ratio s’explique bien sûr par la possession de balle en faveur des Quakes ( 53% c. 47% ). On aurait peut-être aimé (avec raison je crois) le voir sévir avec un carton suite au tacle dangereux de Bernardez ou contre les grandes yeules intenses Godoy et/ou Wondolowski. #ShuuuuuutUpWondooooo
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