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Les Hurricanes n’ont utilisé que 78.6% de leur espace sur la masse salariale

Qui aurait cru, il y a de cela quelques semaines, que la Bunch of Jerks se retrouverait en Finale de Conférence, après avoir battu les champions de la coupe Stanley au premier tour et en balayant les Islanders de New York en deuxième ronde ?

Pas grand monde !

Pourtant, c’est ce qu’ils ont fait. On ne donnait pas cher de leur peau lorsque les séries ont commencé, et avec raison. Malgré un groupe défensif bien garni, la profondeur en attaque chez les Hurricanes laissait à désirer.

Et dans les buts, tout le monde avait bien hâte de voir comment Petr Mrazek allait se comporter. Emmenés par un Justin Williams toujours au sommet de son art, tous les joueurs ont mis leur main à la patte.

Donnons aussi beaucoup de crédit à Rod Brind’Amour, qui gère son groupe avec une main de maître

Comme énoncé ci-haut, rien ne laissait présager un succès aussi retentissant en séries, surtout lorsqu’on regarde la structure salariale du club. Les Hurricanes de la Caroline n’ont utilisé que 78.2% de la masse salariale.

C’est tout simplement fou. Le pire, c’est qu’ils n’auront qu’un seul gros contrat à négocier cet été : celui de Sebastian Aho. Pour le reste, Teravainen, Slavin ou encore Pesce sont signés à un prix très raisonnable pour encore de longues saisons.

Au final, on se rend très bien compte que cette équipe a été très bien bâtie (Ron Francis a eu son mot à dire là-dedans), et elle a désormais le champ libre pour s’améliorer encore plus en attirant de gros joueurs disponibles sur le marché des agents libres.

Les Hurricanes montrent aussi qu’il n’est pas nécessaire de dépenser jusqu’au plafond pour avoir du succès…

Bref, l’avenir s’annonce radieux en Caroline !

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