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Le salaire de Phillip Danault pourrait quadrupler

Trevor Timmins et son équipe de recrutement sont régulièrement pointés du doigt, alors que le bassin d’espoirs du Canadien à l’attaque ne se fructifie pas au fil des années.

Malgré ce volet déficient dans l’organisation, le CH se retrouve tout de même en position de force. Mine de rien : Alex Galchenyuk, Brendan Gallagher, Jonathan Drouin, Artturi Lehkonen, Charles Hudon, Andrew Shaw et Phillip Danault sont tous âgés de moins de 26 ans. À long terme, c’est donc avec ces joueurs que jonglera Claude Julien pour tenter d’amener le Canadien vers la victoire…

Bien sûr, la présence du plafond salarial amènera Marc Bergevin à larguer quelques-uns de ces attaquants. Ainsi, l’état-major du Canadien devra prioriser la conservation des joueurs qui représentent le mieux sa vision.

Aux yeux du DG montréalais, s’assurer des services de Phillip Danault à long terme risque fortement de s’avérer une priorité.

Celui dont le contrat sera échu à la fin de la présente campagne est l’archétype de la philosophie de l’équipe. Travaillant, responsable et dédié, il effectuera sa besogne en étant un ambassadeur de qualité pour le Canadien.

Danault ne sera jamais à l’abri des critiques. On en a eu la preuve hier, alors que le natif de Victoriaville a célébré son filet dans une cause perdante.

Ne vous laissez pas influencer par ces observations malines : Phillip Danault sera l’un des plus grands leaders chez le Tricolore pour les années à venir.

Et ça se paye!

Recevant actuellement moins d’un million de dollars par année, le joueur acquis des Hawks méritera une lucrative prolongation de salaire. De nos jours, chaque équipe désirerait miser sur un centre responsable capable d’empiler une quarantaine de points par campagne.

Alors, combien de sous quémanderas-tu, Phillip?

Le judicieux Marc-Antoine Godin semble avoir bien estimé sa valeur.

Jean-Gabriel Pageau pratique un style de jeu similaire au pivot du CH. L’été dernier, le fougueux attaquant s’est lié aux Sénateurs d’Ottawa pour trois saisons supplémentaires, moyennant un salaire annuel de 3,1 millions.

Avec justesse, Godin souligne que Bergevin tentera probablement de conserver les services de son centre pour une plus longue période. Pour ce faire, il devra surpasser l’offre de son homologue Pierre Dorion : plus le DG souhaitera acheter des années d’autonomie de Danault, plus il devra lui offrir d’argent.

Pourrait-on se servir de l’entente d’Andrew Shaw à titre de base de négociations? Danault accepterait probablement d’allonger son passage à Montréal de six années si Bergevin lui offrait un peu moins de quatre-millions de dollars par année…

Après tout, ce prix semble tout même juste, considérant que Danault évoluera vraisemblablement au sein du top 6 de l’équipe pour les années à venir…

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