On entend souvent dire que la Ligue américaine est une ligue de développement. Je veux bien, mais présentement, ça ne semble pas être le cas avec le Rockey de Laval. Et ce n’est pas parce que Jean-François Houle ne veut pas le faire, mais bien parce que les meilleurs jeunes espoirs du Canadien ne sont pas disponibles en ce moment, tel que le rapporte l’excellent Mathias Brunet de La Presse.
Développer, mais qui ? https://t.co/GBzcRMwuCw
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) May 5, 2022
Dans une telle situation, il est évident qu’il faut que le Rocket mette l’emphase sur le fait de bâtir une culture gagnante pour les prochaines années, où de nombreux jeunes joueurs devraient se greffer à l’équipe. Dès l’an prochain, on devrait voir des Justin Barron, Mattias Norlinder et Kaiden Guhle débarquer à Laval. À ce moment, on pourra parler de développement et je trouverais étrange de voir que Houle les laisse de côté lorsque vient le temps des séries.
Mais cette année, c’est loin d’être le cas.
Jesse Ylonen et Rafaël Harvey-Pinard font déjà partie intégrante de l’équipe.
Le seul hic, c’est Cayden Primeau. Personnellement, j’aimerais le voir débuter les séries puisqu’il a longtemps été considéré comme le futur de l’organisation devant le filet. Mais en même temps, est-ce que je suis prêt à sacrifier une ronde ou deux de séries éliminatoires pour le développement d’un seul individu qui n’a pour le moment pas prouvé qu’il pouvait répondre aux attentes?
Je comprends les deux côtés de la médaille, mais j’aimerais voir comment il réagirait.
Il sera également intéressant de voir ce que fera Jean-François Houle si certains jeunes se joignent à l’équipe après avoir été éliminés dans la LCH. Si un Kaiden Guhle débarque d’ici quelques semaines, est-ce qu’on le fait jouer? Même chose pour Joshua Roy?
Il n’y a pas vraiment de bonnes ou de mauvaises réponses, tout dépend de ce que priorise l’organisation pour cette année.