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Le flanc gauche des Sénateurs semble encore plus hasardeux que celui du CH

Hormis la situation au centre, chez le Canadien, l’inquiétude majeure des partisans représente la l’identité du futur partenaire de jeu du meilleur défenseur de l’équipe, Shea Weber.

À l’autre bout de la 417, dans la capitale canadienne, Pierre Dorion semble convaincu d’avoir déniché le partenaire de jeu idéal pour le meilleur défenseur de la LNH : Johnny Oduya.

Karlsson doit être bien excité à l’idée d’évoluer aux côtés de son compatriote suédois. Le style de jeu des deux hommes se marie bien, alors que l’ancien des Blackhawks est plutôt reconnu pour être efficace dans son territoire. Vraiment, ce duo aurait pu être parfait…

Les deux joueurs se sont cotoyé au sein de l’équipe nationale de Suède.

Si les deux joueurs avaient été réunis il y a cinq ans de cela. Aujourd’hui, Johnny Oduya n’est plus l’ombre du joueur qu’il était, limité par les années qui lui pèsent dans les jambes et par les blessures innombrables qu’ils l’ont affecté.

Lors de la dernière campagne, le nouveau défenseur des Sens a passé 18 :16 minutes par rencontre sur la patinoire. C’est presque dix minutes de moins par joute que son futur coéquipier…

En séries éliminatoires, de retour à Chicago, Oduya a peiné à accomplir le rôle de soutien qui lui était proposé par Joël Quenneville. Vraiment, il va falloir que son partenaire le transporte sur ses épaules si les Sénateurs comptent miser sur une première paire digne de ce nom.

Bien sûr, l’arrivée de Thomas Chabot semble rassurante à ce chapitre. Cependant, même lorsqu’il atteindra son plein potentiel, il est loin d’être certain que le natif de Sainte-Marie-de-Beauce se voudra le complément parfait à Erik Karlsson…

Reste l’humble Dion Phaneuf, qui semble un brin sous-estimé à cause de son terrible contrat. Peut-on s’attendre à ce que le dernier capitaine des Leafs soit motivé à l’idée d’évoluer pour une formation qui a tout mis en place pour l’expédier à Vegas, en vain?

Non, Mark Borowiecki et Frederik Claesson ne se transformeront pas en vedettes du jour au lendemain…

Pierre Dorion semble vraiment avoir confiance en la formation qui l’a mené en final de l’Est. Aurait-il dû essayer d’améliorer la recette qui semblait l’approcher du succès? La magie qui régnait autour de la formation ontarienne pourrait vite s’affaisser…

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