La transaction qui a envoyé (le contrat de) Shea Weber à Vegas a libéré quelques dollars chez le Canadien. En fait, elle a libéré quelques dollars comptables pas placés sur la LTIR, pour être plus précis.
Ce matin, soit le 4 juillet, le Canadien se retrouve avec une masse salariale d’environ 80,5 millions $. CapFriendly a obtenu ce nombre en tenant compte du cap hit de 12 attaquants, six défenseurs et de deux gardiens de but (dont Carey Price), des 833 333 $ en dead cap hit suite au rachat de Karl Alzner et des 1 132 500 $ en bonis 2021-22 ayant été repoussés en 2022-23.
Reste donc au moins un attaquant et un défenseur à mettre sous contrat… et possiblement un troisième gardien. Disons Rem Pitlick, Alexander Romanov et Samuel Montembeault, qui sont toujours joueurs autonomes avec restriction présentement…
Puisque le plafond salarial sera de 82,5 millions $, c’est donc dire que le Canadien n’a que deux millions $ pour mettre ces trois joueurs-là sous contrat. Bref, le Canadien DEVRA absolument bouger au cours des prochains jours. Il n’aura pas le choix.
Puisque Carey Price a indiqué au Canadien qu’il allait attendre le mois de septembre avant de statuer sur son avenir – et on a toutes les raisons de croire que c’est bel et bien le nouveau deadline de Price et que Kent Hughes n’en sait pas vraiment plus -, le CH doit donc se préparer pour la saison 2022-23 en calculant le cap hit de Carey Price sur sa masse salariale. Imaginez s’il Kent Hughes considère que Price ne jouera pas et que son salaire sera placé sur la LTIR… et que Price tente d’effectuer un retour au jeu en octobre. Ce serait le bordel…
Malheureusement, le genou et le contrat de Price continuent de compliquer la tâche de la direction montréalaise.
Jeff Petry, Christian Dvorak et Josh Anderson sont les noms que l’on entend le plus lorsqu’il est question de faire de la place comptable chez le Canadien. Encore ce weekend, Elliotte Friedman rapportait que ces trois joueurs pouvaient quitter Montréal à tout moment (ou presque).
Bref, Kent Hughes doit bouger. Et il va bouger.
Ne reste plus qu’à savoir quand exactement. Jeudi soir sur la plancher du Centre Bell?
À noter que selon mes informations, Petry et Dvorak seraient les plus susceptibles de partir en premier. Plusieurs équipes seraient d’ailleurs en discussion avec le Canadien au sujet des deux Américains selon MontrealHockeyNow.
Dvorak a été lié à quelques équipes de l’Ouest au cours des derniers mois. Si jamais le CH en vient à sélectionner Shane Wright jeudi, est-ce que celui-ci pourrait sortir Dvorak de Montréal dès cette semaine ?
Rappelons que le Canadien ne devrait pas racheter aucun contrat cet été…
Que placer le salaire de Price sur la LTIR pour la saison 2022-23 au complet réglerait beaucoup de problèmes devant le filet comptables, mais qu’il faudra attendre…
Que Paul Byron, toujours blessé à la hanche, pourrait accrocher ses patins au cours des prochains mois. Si c’est le cas, Hughes pourrait placer les 3,4 millions $ de Byron sur la LTIR et ainsi mieux respirer.
Que les grosses transactions sont généralement complétées dans les jours qui précèdent ou qui suivent le repêchage amateur dans la LNH. De septembre à avril, plusieurs équipes sont déjà accotées au plafond…
Qu’actuellement, Price n’est pas placé sur la LTIR. Il compte donc dans la masse salariale du Canadien, mais celui-ci peut dépasser le plafond salarial de 10 % durant l’été.
Et que Mathieu Perreault, Laurent Dauphin, Tyler Pitlick, Kale Clague, William Lagesson, Sami Niku et Cédric Paquette ont probablement tous disputé leur dernier match avec le Canadien. Est-ce que Xavier Ouellet (UFA) reviendra, lui ?
Une très grosse semaine nous attend…