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Le Canadien de Montréal doit-il copier le plan d’une formation de la MLB

Le Canadien de Montréal se présente sur la glace en offrant des performances dignes du film Jeu de puissance… Au Minnesota, Carey Price et sa bande ont joué sans conviction. C’était très flat et le manque de talent ressort encore plus lors des grosses tempêtes comme celle-là. Le problème, c’est que l’organisation n’a pas le goût de refaire sa fondation. Le plan, année après année, est de colmater les fuites de la toiture. Ça s’arrête là.

La franchise a-t-elle peur de décevoir ses clients? Si c’est le cas, la direction demeure dans le champ gauche puisque les partisans sont frustrés de voir leur équipe sans saveur. Ils sont également outrés des hausses de prix et du supplément pour obtenir des billets format papier. À quoi ça sert de persister? Faites donc comme les Maple Leafs et redémarrez sur de nouvelles bases… en partant d’en haut. Chiffonnez un autre plan quinquennal et redémarrez-en un autre.

Les Maple Leafs l’ont fait… et les Astros de Houston aussi. Cette formation des Majeures vient tout juste de rafler les grands honneurs du baseball majeur, la Série mondiale. Mais avant d’atteindre cette dernière marche – la mission la plus ardue de ce groupe -, les penseurs « baseball » de cette franchise ont remodelé en totalité l’édifice qui coulait de partout.

En 2013, ils ont collectionné les revers (111). En 2014, à la suite de cette saison et du potentiel évident d’un certain George Springer, l’illustre magazine Sports Illustrated a présenté ses champions de 2017. Une prédiction certes audacieuse, mais qui s’est réalisée. Devin, vous dites. Ben Reiter a eu de la chance en se mouillant ainsi, mais disons que Jeff Luhnow (directeur général) et son équipe ont su bien œuvrer. Les sélections de Carlos Correa (2012) et d’Alex Bregman (2015), la signature de Jose Altuve. Bref, un travail colossal et des saisons moches pour bien rebâtir les ont guidés vers LE trophée.

Le Canadien, lui, se contente de juste faire les séries… alors que les Leafs ou les Astros ont trimé dur afin de devenir des formations reluisantes. Que ce soit Gainey ou Bergevin, le plan quinquennal, c’est de la bouette.

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