L’absence d’Arber Xehkaj, le protecteur, fait mal au Canadien

Dans la OHL, Arber Xhekaj trainait une certaine réputation. Il était reconnu comme un joueur redoutable qui n’hésitait jamais à jeter les gants. Il n’avait pas peur de frapper ses adversaires et de répondre pour ses actes.

Ce style de jeu s’est aussi transposé dans la LNH. À ce jour, Xhekaj mène toujours la ligue avec 101 minutes de pénalité, ainsi que le CH, avec neuf combats.

Comme on le sait, la présence d’un joueur de ce genre a un gros impact sur la patinoire. Quand Xhekaj était en uniforme, les adversaires étaient beaucoup plus craintifs de frapper les joueurs du Canadien.

Sauf que sa saison est terminée et son absence se fait sentir. Quand Xhekaj n’est pas là, les souris dansent.

Comme l’a noté Matt Drake du site Eyes on the Prize, Austin Watson ne se serait pas fait un malin plaisir de frapper Justin Barron devant le banc du Tricolore si le Shérif était là.

Parce qu’en son absence, plusieurs joueurs, qui ne sont pas nécessairement habitués de jeter les gants, ont dû le faire. Michael Pezzetta a déjà deux combats en six matchs depuis la blessure à Xhekaj. Il s’est porté à la défense de Barron en jetant les gants face à Watson. Il s’est aussi battu avec Reese Johnson à la fin du match contre les Blackhawks alors que ce dernier se faisait un malin plaisir de frapper tous les joueurs du CH.

Oui, Pez est un pugiliste plutôt expérimenté, mais normalement, c’est le numéro 72 qui se serait occupé de Watson et Johnson.

Même Josh Anderson, qui s’était seulement battu cinq fois depuis son arrivée à Montréal, a dû le faire face à Connor Murphy après que le défenseur ait solidement frappé Nick Suzuki.

Il faut toutefois se demander si Xhekaj sera un joueur changé à son retour au jeu. Ce n’est jamais facile de revenir d’une grosse opération, surtout à l’épaule, un élément clé du jeu du défenseur.

Après s’être bâti une bonne réputation cette année, espérons qu’il soit davantage en mesure de choisir ses combats la saison prochaine.

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