Vous souvenez-vous de la liste des blessés du Canadien au mois de décembre? Alors que plusieurs joueurs étaient blessés et que la majorité du club avait la COVID-19 comme invité, Jeff Gorton, en plus de se chercher un DG, devait chercher des joueurs à habiller.
C’était vraiment épouvantable et, par la force des choses, cela peut expliquer un brin la saison de misère du CH sous Dominique Ducharme, un club qui a été historiquement blessé en 2021-2022.
Mais en ce moment, le Canadien est en train de passer du bon côté des blessures.
Quand on regarde, sur Cap Friendly, la liste des blessés régulière du Canadien, on ne note qu’un seul nom : Jonathan Drouin. L’attaquant du CH est blessé à un poignet, comme on le sait.
Pourquoi? Plusieurs raisons. D’abord, il faut comprendre que tous les joueurs blessés ne sont pas sur la liste des blessés régulière officielle du Canadien, mais sont quand même amochés.
La capture d’écran que je viens de vous offrir, gracieuseté de TSN, est un état des faits et non pas une liste des blessés officielle. Là-dessus, on remarque que Carey Price et Shea Weber sont là.
La nuance? Weber est sur la liste des blessés à long terme et officiellement, Price (dont le retour est imminent) est classé comme un joueur qui a participé au programme d’aide. Les salaires des deux hommes ne sont pas comptabilisés sous la masse.
Pour les autres, il faut comprendre qu’après la date limite, la LNH n’a plus de restriction de 23 joueurs. Tant qu’un club se conforme au plafond salarial, il peut avoir autant de joueurs qu’il ne le veut.
Jeff Petry, Michael Pezzetta, Justin Barron, Paul Byron et Kale Clague (qui pourrait revenir ce soir) sont donc tous de l’alignement officiel, même s’ils sont amochés un brin.
Donc oui, il reste encore plusieurs blessés, mais mon point demeure : la liste des blessés du Canadien fond comme neige au soleil. Fini l’époque où plusieurs joueurs d’impact n’étaient pas en mesure de jouer et que le CH devait habiller à peu près n’importe qui pour jouer. Là, il a des surplus.
Cela explique un brin les succès de Martin St-Louis – même si beaucoup de crédit lui revient, évidemment.