Il y a plusieurs types d’entraîneurs dans le sport. Il y a ceux qui coachent comme un caporal de l’armée, un style plutôt révolu. Il y a aussi ceux qui agissent en intimidant les joueurs pour que ceux-ci se frustrent et répondent positivement sur la surface glacée. Ça aussi c’est devenu une mode du passé… Même s’il y en a toujours à travers la Ligue nationale, comme Peter Laviolette, par exemple.
Pourquoi soulever le nom de l’entraîneur-chef des Predators de Nashville? Parce que tout récemment, soit mardi soir dernier, il a démontré quel type de personne il était. Lors de cette soirée-là, les Preds étaient complètement en feu, eux qui ont rossé les Islanders de monsieur Trotz 8-3. Les Isles étaient à domicile lors de cette joute désastreuse. Bref, à la suite de ce duel, un petit beef s’est ouvert entre les deux entraîneurs. C’est simple, Trotz n’a pas apprécié un geste bien précis de son homologue, qui l’a justement remplacé derrière le banc des Preds jadis.
Le pilote des Islanders lance une flèche à l’un de ses confrères 😳 https://t.co/kLmeupsOUx
— TVA Sports (@TVASports) December 19, 2019
Donc, les Preds jouaient à 5-contre-3 en fin de rencontre, alors que le pointage indiquait déjà 8-3, et Laviolette ne s’est pas gêné afin d’utiliser ses gros canons.
«Chaque instructeur a sa façon de faire les choses. De mon côté, je n’aurais pas agi ainsi. Ça m’en dit long sur lui!» – Trotz
La principale différence entre Trotz et Laviolette se situe peut-être au niveau du respect, sans dire que Laviolette n’est pas un individu respectueux. Néanmoins, il a la réputation d’être sans merci lorsqu’il affronte un adversaire et même dans le vestiaire ou derrière le banc, il agit avec un certain manque de tact.
Trotz, lui, est comme un papa avec ses joueurs. Il est très familial, il s’assure que ses joueurs se portent bien hors de la patinoire. Puis, à l’époque des Capitals de Washington, il donnait congé aux siens les dimanches, sauf si les Caps jouaient une joute lors de cette journée dominicale.
Trotz, c’est un homme de très grande classe et ce discours témoigne parfaitement de cette facette.