Stan Bowman et Al MacIsaac ont payé pour avoir été des dirigeants qui ont tu l’agression sexuelle de Brad Aldrich sur Kyle Beach.
Joel Quenneville, même s’i ne travaillait plus pour les Blackhawks, s’est lui aussi fait suggérer de démissionner, ce qu’il a fait hier soir.
Kevin Cheveldayoff, actuel DG des Jets, devait rencontrer la LNH lundi. Il est finalement passé par les locaux de la LNH ce matin… et il a (rapidement) été blanchi par la LNH, lui.
The NHL clears Kevin Cheveldayoff. Here is the key information https://t.co/ce0rZIMdqR pic.twitter.com/sVUUGbwRKS
— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) October 29, 2021
Plusieurs personnes se sont indignées dans les minutes qui ont suivi. Notamment sur Twitter.
Scott Matla d’EOTP et Aivis Kalnins notamment.
J’ai eu sensiblement le même réflexe et la même réaction au moment de lire la nouvelle, mais j’ai pris quelques minutes afin de lire les explications de la LNH (basées sur celles de Cheveldayoff). Et à un certain point, ça se tient tout ça.
Cheveldayoff en était à sa première saison à titre de DG adjoint de Stan Bowman. Il ne faisait pas partie des grands décideurs senior de l’organisation.
Il a été mis au courant de l’affaire en 2010 lors du seul meeting auquel il a participé. il soutient qu’on lui a parlé d’harcèlement sexuel et non d’agression sexuelle et il s’est fait dire par le président de l’époque que le club avait la situation bien en main… qu’il allait agir.
Peut-être qu’il l’aurait fait si ça s’était produit en 2020, et non en 2021…
Ceci étant dit, méritait-il de tout perdre pour avoir assisté à ce meeting?
Punir les coupables? Il le faut. Brad Aldrich, Stan Bowman, Joel Quenneville et Al MacIsaac ont tous payé . Il le fallait.
Par contre, il faut toujours faire attention de ne pas mettre tout le monde dans le même bateau.
Je ne connais pas tous les détails de l’histoire. Je n’ai pas contre-vérifié la version de Cheveldayoff.
Mais SI celui-ci dit vrai, je peux comprendre la LNH de ne pas avoir sévi à son endroit ce matin. Condamner un « innocent » est à proscrire dans notre société de droit.
Ceci étant dit, s’il a menti, ce sera su et Cheveldayoff paiera un jour. J’en demeure convaincu.
Et peut-être que même s’il a raison, la pression sera tellement forte sur la LNH et les Jets qu’il devra tout de même quitter par lui-même (et laisser des millions $ sur la table) quand même…
Je me répète : il faut trouver la juste ligne entre punir les coupables, seulement les coupables, et démontrer que ces gestes de camouflage étaient inacceptables.
Ce dossier est loin d’être terminé si vous voulez mon avis…
À noter que si Kevin Cheveldayoff a pu être blanchi par la LNH, il n’y a aucune raison de croire que Marc Bergevin, dont le nom n’était pas cité dans les pages du rapport, aura du trouble à ce sujet. Est-ce que c’est ce que Geoff Molson attendait pour lui soumettre une prolongation de contrat?