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Pour remplacer Shea Weber comme capitaine, il faudrait d’abord trouver son successeur

Le dossier du capitaine chez le Canadien fait beaucoup réagir. Après tout, on sait que Marc Bergevin ne veut pas nommer personne d’autre pour l’instant, et ce, même si Shea Weber est loin de l’équipe.

Et c’est normal qu’il soit loin : il est à la retraite. Comme je l’ai déjà dit, la seule chose qui le différencie d’un « vrai » retraité, c’est qu’il n’a pas signé ses papiers de retraite. Et on ne critiquerait pas un gars qui est à la retraite pour ne pas être dans les environs de l’équipe, n’est-ce pas?

Jonathan Drouin a calmé le jeu en affirmant que Weber était retiré, mais il y a quand même des critiques quant à son poste de capitaine.

Le Canadien ne peut donc pas lui retirer son « C » parce que ce serait un manque de respect pour le gars, qui n’est pas retiré… mais il faut comprendre qu’il n’est plus le capitaine du CH tel qu’on le connait.

Est-il temps de nommer quelqu’un d’autre? Peut-être, oui. Ainsi, cela éviterait de grandes conversations qui reviennent trop souvent.

Mais la question à 1000 piasses, c’est de savoir qui doit être nommé pour remplacer celui qui n’est pas sur la photo d’équipe du début de saison.

Présentement, je regarde le club et je ne trouve pas la réponse évidente. Plusieurs noms sont dans le chapeau (Nick Suzuki, Josh Anderson, Jeff Petry, etc.), mais il semble toujours y avoir de quoi qui accroche.

Mais le nom le plus populaire, on va se le dire, est celui de Brendan Gallagher. À Montréal depuis toujours, il est un bon candidat.

Mais il n’a pas été nommé. Pourquoi? Deux raisons possibles : on se laisse du temps pour être certain du choix et par respect pour Weber…

Ou on ne veut pas nommer Gallagher. Le vétéran, qu’on le veuille ou pas, ralentit et il n’est pas le meilleur ami des arbitres.

Je crois qu’à Montréal, on ne voit pas forcément le candidat idéal pour justifier d’enlever le « C » de Weber. On veut donc attendre un peu et prendre du temps pour voir si Gally – ou même Suzuki – peut en faire un bon.

Plus on en parlera, plus cela donnera de l’importance à la situation. Il faut laisser le dossier suivre son cours et trouver une manière d’injecter du leadership sans coller le « C » sur le mauvais chandail puisque ça peut brûler son homme. Demandez au #67 des Golden Knights de Vegas pour en avoir la preuve…

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