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Kent Hughes continue de pratiquer son français

Kent Hughes est bilingue. Ça, tout le monde le sait. S’il ne l’était pas, il ne serait pas DG du Canadien.

Comme on a pu le voir lors de ses différents points de presse, Hughes parle bien français, mais il y a encore place à l’amélioration.

En même temps, on ne peut pas lui en vouloir… Il est né au Québec, certes, mais il s’est vite exilé aux États-Unis, là où il n’a presque plus parlé français. Il a parlé la langue de Molière avec quelques clients, tels que Patrice Bergeron et Kris Letang à leur début dans la LNH, mais l’anglais était sa langue principale. Depuis son embauche par l’équipe de son enfance, il parle français, mais ce n’est pas nécessairement très fluide.

Au moins, il pratique. Il veut s’améliorer. C’est l’important.

Il a avoué qu’avec sa femme, il essaye de parler seulement en français. Selon ses dires, sa femme parle mieux que lui dans cette langue justement.

Le DG du CH a également avoué que sa première conférence de presse en français était plus intimidante que la job en tant que telle.

Le travail était moins intimidant que la conférence de presse en français.

Je m’étais entraîné. Dès que je commençais à y penser – avant même d’avoir communiqué à Jeff que j’envisagerais de passer l’entretien (d’embauche) – il serait trop tard après coup. Ma femme parle beaucoup mieux le français que moi et elle m’a dit :  « Parle juste en français ». J’ai répondu : « Ce n’est pas suffisant… je dois revoir la grammaire ». J’ai donc suivi un cours de grammaire en ligne et j’ai essayé de revoir les choses. Je faisais une heure ou deux par nuit, puis nous allions nous promener et nous parlions en français. J’essayais de parler français toute la journée, mais je parlais aussi anglais pour le travail, puis je retournais voir ma femme et nous parlions anglais, et je lui disais :  « Nous sommes censés parler français ». – Kent Hughes

Bravo à lui, donc! Il essaye et c’est le plus important.

Qu’est-il de Jeff Gorton, lui? L’un de mes collègues en a parlé justement en fin janvier de sa « tentative » d’apprendre la langue. Est-ce qu’il tente vraiment d’apprendre la langue? Laissons-lui le temps, cependant. Il a du pain sur la planche présentement et apprendre le français n’est pas la priorité. 

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