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Jeff Gorton pourrait être plus convaincant dans sa tentative d’apprendre le français

S’il y a bien quelques éléments qui auront fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières semaines, ce sont les embauches respectives de Jeff Gorton et de Kent Hughes au sein de l’organisation du Canadien de Montréal.

Le congédiement de Marc Bergevin a résulté à une recherche intense de candidats pour le remplacer et c’est finalement l’ancien agent de joueur qui s’est mérité la job. Il était l’homme de Gorton depuis le jour 1.

Parlons un peu de l’autre homme en question, Jeff Gorton.

Lorsqu’il s’est présenté aux différents médias montréalais, il a répondu à toutes les questions en anglais. Américain d’origine, Gorton n’avait jamais appris le français auparavant, une promesse qu’il a toutefois faite à l’endroit des Montréalais.

Rappelons qu’il voyait ça comme ses talents au golf : c’est en pratiquant que ça va s’améliorer. Mais, même à 53 ans, Gorton a raconté qu’il n’était pas nécessairement un bon golfeur dû à son expérience.

Près de deux mois après son embauches, ses talents au niveau de la langue française ne se sont pas développés eux non plus. Voici ce qu’il avait à dire sur le sujet, gracieuseté d’un papier pondu par Jean-François Chaumont du Journal de Montréal :

« Au cours des dernières semaines, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour me consacrer à étudier le français, a répliqué Gorton avec le sourire. Nous cherchions notre nouveau DG. J’ai l’intention de poursuivre les cours. Je rencontrerai aussi un professeur en personne. Je veux connaître la base. C’est mon objectif. Mais je ne veux pas faire une promesse. J’ai 53 ans, je n’ai pas 13 ans. Je sais que ce sera difficile d’apprendre une nouvelle langue à mon âge. Je veux toutefois l’apprendre et m’améliorer. » – Jeff Gorton

Voici l’article en question :

On apprend aussi dans l’article que Gorton a eu des moments plus difficiles lors de la conférence de presse qui a introduit Kent Hughes aux médias puisqu’il ne comprenait pas lorsque les journalistes posaient des questions en français.

En prenant un pas de recul, c’est vrai qu’il avait l’air un peu perdu lorsqu’une question était posée ou répondue en français.

Jean-François Chaumont rapporte d’ailleurs que Gorton ne savait pas à quel point le nouveau DG parlait aussi bien en français. Hum… Ce n’était pas un critère d’embauche, parler (bien) français? Gorton n’a pas cru bon vérifier la qualité du français du DG qu’il allait embaucher pour le Canadien de Montréal?

Est-ce que l’a promesse d’apprendre la langue des Québécois n’était qu’un feu de paille? C’est la question que certains se posent en date de ce matin. On sent que Gorton est sincère lorsqu’il avoue souhaiter pouvoir communiquer dans la langue de Molière…

Par contre, on est en droit de se demander s’il fera tous les sacrifices nécessaires afin d’apprendre une nouvelle langue dans la cinquantaine.

L’homme stipule que les dernières semaines ont été très intenses dans la recherche du DG et qu’il n’a pas eu énormément de temps pour se pratiquer, un argument totalement plausible. Il est vrai que tout le processus a dû être demandant, après tout

Les choses pourraient certainement changer au cours des prochaines semaines. Gorton souhaite embaucher un prof de français qu’il compte voir en personne de façon (plus ou moins) régulière.

Vous savez autant que moi qu’il va en entendre parler si la situation ne s’améliore pas…

Par curiosité, à quel point est-ce important pour vous que le big boss hockey de l’organisation soit en mesure de tenir une discussion en français?

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