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Ken Holland offre des explications floues dans le dossier Mike Babcock

Chris Chelios et Johan Franzen ont attaqué Mike Babcock avec des affirmations extrêmement fortes, lundi. Franzen a notamment qualifié son ancien entraîneur de la pire personne qu’il ait rencontrée ainsi que du pire humain de la Terre. Babcock aurait contribué à plonger Franzen dans une dépression nerveuse, alors que ce dernier se battait déjà contre une dépression et des symptômes de commotion cérébrale.

Dans tout ça, par contre, Chris Chelios a affirmé que Ken Holland avait été mis au courant des frasques de son entraîneur et qu’il l’avait supporté dans ses méthodes.

Puisque Holland est encore un directeur général dans la LNH, il a évidemment eu à répondre aux accusations.

Selon l’ancien DG des Red Wings, il n’a jamais été mis au courant du fait que Babcock «maltraitait» des joueurs à Detroit.

Mais il est très, très vague dans ses réponses.

D’un côté, il affirme que c’est son travail de tout savoir. D’un autre, il refuse clairement d’indiquer si on lui a déjà dit que Babcock maltraitait ses joueurs psychologiquement.

À travers ses longues réponses qui expliquent son processus et son ouverture auprès des joueurs, il ne parle pas du débat principal. Il explique ce qu’il a entendu et ce qu’il a fait, mais ne revient pas sur les accusations sévères lancées envers le coach. 

Par contre, lisez bien cet extrait :

«J’ai parlé à Chelios. Je le tiens en haute estime. Je lui ai parlé du ‘timeline’ qu’il a établi – la perception qu’il y a eu une situation entre Babcock et Franzen sur le banc et que le jour d’après, je suis descendu dans le vestiaire pour dire quelque chose – les deux affirmations sont vraies, mais il y avait un écart de cinq à six ans entre les deux évènements.»

Il nie des choses, mais semble se contredire.

Bref. Très compliqué, tout ça.

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