Juraj Slafkovsky mérite clairement plus d’opportunités en prolongation

On a vraiment eu droit à tout un match de hockey hier soir au Centre Bell entre le Canadien de Montréal et les Rangers de New York.

Cette victoire de 4 à 3 en tirs de barrage du CH a clairement été l’un des meilleurs matchs sinon le meilleur match à regarder du Tricolore cette saison.

Outre Samuel Montembeault et son incroyable performance devant le filet, un autre joueur a retenu mon attention tout au long du match, et ce, même s’il n’a pas obtenu de point.

Je fais référence ici à Juraj Slafkovsky.

En effet, l’ailier slovaque du CH a connu un autre très fort match, alors qu’il est parvenu à se démarquer à pratiquement chacune de ses présences.

On le sait, depuis que Slaf est sur le premier trio, il prend vraiment en confiance, et il joue du très bon hockey, ce qui donne vraiment espoir aux partisans du CH pour la suite des choses dans son développement.

Non seulement il complète très bien les deux meilleurs attaquants du Tricolore, soit Nick Suzuki et Cole Caufield, mais en plus, plus souvent qu’autrement, c’est lui qui mène la charge pour le trio et qui crée les occasions de marquer.

Slafkovsky n’est donc pas qu’un simple complément au premier trio.

Il est devenu avec le temps un acteur primordial aux succès de ce trio.

Le Slovaque de 19 ans progresse à grande vitesse présentement, et ça paraît de match en match, alors qu’il gagne en confiance et tente de plus en plus de jeux sortant de l’ordinaire, chose qu’il ne faisait pas avant.

Voici ses meilleurs moments avec la rondelle dans le match.

De plus, ce qu’il est important de noter également dans le jeu de Slaf, c’est qu’il excelle de plus en plus sans la rondelle.

En effet, comme Grant McCagg l’explique, Slafkovsky s’implique efficacement lorsqu’il n’a pas la rondelle, et cela fait de lui un joueur fiable dans les deux sens de la patinoire.

Bref, Slafkovsky s’améliore dans tous les aspects de son jeu, et ça paraît.

Martin St-Louis lui fait confiance et lui octroie beaucoup plus de temps de glace qu’avant.

Le seul point à critiquer dans l’utilisation de Slaf de la part de St-Louis, c’est le temps de glace du Slovaque en période de prolongation.

Dans un match où Slafkovsky a été encore une fois très bon, il aurait clairement mérité plus d’opportunités en période de surtemps, surtout considérant les joueurs clés blessés qui ne sont pas là et qui joueraient clairement en prolongation (Kirby Dach et Alex Newhook).

Dans une saison de reconstruction, c’est le temps de tester Slaf dans toutes les chaises, et une de ses chances se doit d’être la prolongation.

Slafkovsky a été envoyé dans la mêlée que lorsqu’il restait moins d’une minute à la prolongation.

Malgré cela, il a réussi à grandement se démarquer en seulement une vingtaine de secondes.

Avec une aussi petite présence, Slaf a réussi à nuire à Alexis Lafrenière dans sa feinte alors qu’il était seul devant Montembeault, et il a réussi à soutirer la rondelle à K’Andre Miller grâce à une excellente pression, ce qui a même mené à une punition.

Malheureusement, il ne restait que 11 secondes à la prolongation, et donc le CH n’a pas vraiment eu le temps de profiter de cet avantage numérique, mais s’il avait fallu que le Tricolore marque sur cette supériorité numérique, tout le crédit aurait été à Slafkovsky.

Bref, il est désormais clair que pour les prochaines fois où le CH se retrouvera en prolongation, Slafkovsky mérite clairement de sauter sur la glace plus d’une fois, et ce, avant la dernière minute.

Il en a montré assez en seulement 20 secondes.

Sérieusement, qui ne sauterait pas d’excitation chez les partisans du CH à voir Juraj Slafkovsky inscrire le but gagnant en prolongation ?

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