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Julien BriseBois parle plus à Gilles Courteau que le faisait Trevor Timmins

Tout au long du règne de Trevor Timmins comme directeur du recrutement du Canadien, il y a une critique qui est revenue très souvent : très peu de Québécois ont été repêchés par le Tricolore durant son passage avec la Sainte-Flanelle. Plus souvent qu’autrement, Timmins semblait tourner le dos à la LHJMQ pour regarder ailleurs, ce qui ne faisait pas le bonheur de tout le monde.

Pourtant, la LHJMQ représente une belle pépinière de talent qui est directement dans la cour du Canadien. Oui, il y a d’excellents recruteurs avec le CH qui s’occupent d’épier les espoirs de la ligue, mais on sent que ça ne se manifeste que très rarement en des choix d’importance issus de la LHJMQ.

Et ça, Gilles Courteau semble savoir à quoi tout ça est dû. Le commissaire de la LHJMQ affirme qu’il n’a eu qu’une seule vraie discussion avec Timmins au sujet des espoirs de sa ligue durant les 18 années du règne de Timmins. C’était en janvier dernier, quelques mois avant que le CH repêche quatre Québécois au repêchage amateur suivant.

Dans le texte d’Alexandre Pratt, Courteau affirme même qu’il a parlé bien plus souvent à Julien BriseBois qu’à Timmins. Le DG du Lightning a l’habitude de prendre le temps de discuter avec Courteau dans le but d’avoir son opinion sur les espoirs de l’équipe, ce que Timmins n’a pas souvent fait durant son règne.

Pas surprenant de voir autant de Québécois avec le Lightning quand on lit tout ça.

Néanmoins, Courteau essaie de voir le positif : il sent que le Tricolore a travaillé fort dans les derniers mois pour tisser des liens plus serrés avec la LHJMQ. Les quatre joueurs du circuit Courteau sélectionnés au dernier repêchage, l’embauche de Jean-François Houle et Martin Laperrière ainsi que la plus grande présence de joueurs québécois à Laval (et à Trois-Rivières depuis la création du club) sont des pas dans la bonne direction.

L’arrivée de Jeff Gorton amène également de l’optimisme chez Courteau. Ce dernier sait que Gorton n’a pas peur de piger dans la LHJMQ (il cite Brad Marchand et Alexis Lafrenière) et il croit que c’est un bon signe pour les choses à venir.

Espérons que le canal de communication sera plus solide entre le CH et la LHJMQ dans les prochaines années.

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