Jayden Struble commence sa carrière dans la LNH.
Il n’a disputé que trois matchs jusqu’à maintenant, mais on voit pourquoi le Canadien l’a sélectionné en deuxième ronde lors du repêchage de 2019.
Struble est un défenseur mobile qui est amplement capable d’utiliser son corps pour distribuer de grosses mises en échec. Son style ressemble un peu à celui d’Arber Xhekaj (les deux sont gauchers), qui est lui aussi reconnu comme un joueur qui aime frapper l’adversaire.
Chaque formation du circuit Bettman a besoin d’un joueur semblable dans son alignement. C’est important, de nos jours, dans la Ligue nationale.
Mais y a-t-il de la place chez le CH pour que Struble ET Xhekaj soient en mesure de briller? Jean-Charles Lajoie croit que non :
Il n’y a pas de place pour les deux à Montréal. Tu vas devoir faire un choix qui en sera un de philosophie d’organisation et les partisans d’Arber Xhekaj doivent être très inquiets. – JiC
JiC soutient aussi que si le Canadien doit prendre une décision, il va probablement favoriser Struble parce que c’est « le collégien américain de Northeastern qui va passer avant le petit gars des ligues junior canadiennes ».
D’autant plus qu’il y a un lien concret entre Kent Hughes et Jayden Struble (le DG était auparavant le conseiller du jeune homme) :
Struble ou Xhekaj? «Il n'y a pas de place pour les deux à Montréal»: https://t.co/K0XtIGZfIU
— TVA Sports (@TVASports) November 29, 2023
Et de façon globale, on peut croire que Struble deviendra un meilleur défenseur parce qu’il a plus de qualités dans son sac à outils.
Mais pour l’instant, le Canadien doit continuer d’évaluer ses éléments parce qu’il n’y a rien qui presse. Il faut donner la chance à Struble et Xhekaj de se faire valoir sur une base régulière avant de faire un choix entre les deux jeunes joueurs.
Le Canadien, au final, devra prendre une décision pour aider l’équipe à long et à court terme.
Même si Arber Xhekaj est un favori des partisans… ça ne veut pas dire qu’il est intouchable pour autant. Rappelons-nous ce qui s’est passé avec Alex Romanov…
Et aujourd’hui, à Montréal, rares sont ceux qui pleurent (encore) le départ de Romy.