Le Canadien cherche à bâtir une grosse équipes pour les prochaines années. Il reste encore, comme vous le savez, de nombreuses questions à répondre avant d’aspirer à gagner.
Offensivement, qui viendra compléter le top-6? Qui marquera les buts?
Défensivement, est-ce que le Canadien a suffisamment d’espoirs de premier plan pour avoir les piliers dont la ligne bleue a besoin pour être dominante? Qui partira parmi tous les espoirs?
Et devant le filet, quel est le plafond de Samuel Montembeault? Est-ce que Cayden Primeau a ce qu’il faut pour être un gardien de la LNH au sein d’une excellente formation?
Bref, vous voyez le portrait.
Devant le filet, il y a aussi Jacob Fowler qui pourrait changer la donne. Il est encore à plusieurs années d’aspirer à s’établir dans la LNH, mais disons qu’il fait tourner les têtes depuis qu’il a été repêché.
Et à ce sujet, Scott Wheeler, qui classe les espoirs pour The Athletic, a mentionné que Fowler était son troisième espoir favori chez les gardiens de but à travers la LNH.
Scott Wheeler on Jacob Fowler, who he ranks the 3rd best drafted NHL goalie prospect.
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— /r/Habs (@HabsOnReddit) March 5, 2024
Fowler n’est pas dans la catégorie «tier 1» avec Jesper Wallstedt (Wild) et Yaroslav Askarov (Predators, mais qui aurait pu être chez le Canadien), mais il complète le podium en tant que meilleur gardien de la deuxième catégorie de gardiens.
Et il n’est pas là par charité chrétienne.
Habs prospect Jacob Fowler is now 25-5-1 with a .922 save percentage & a 2.24 GAA in his freshman year at Boston College 🔥 pic.twitter.com/3aBcWWI2ci
— /r/Habs (@HabsOnReddit) March 2, 2024
Wheeler mentionne que depuis trois ans, le gardien est excellent et se maintient parmi les meilleurs espoirs à sa position. Sa saison recrue à Boston, dans la NCAA, est aussi impressionnante.
Et visiblement, il aime sa technique.
C’est le genre de gardien que s’il voit la rondelle et qu’il peut bouger, il va l’arrêter. – Scott Wheeler
Il croit aussi que le gardien, même s’il a des choses à travailler, peut non seulement avoir une bonne chance de jouer dans la LNH, mais aussi d’être excellent. Et «il n’y a pas beaucoup de gardien» pour qui il est prêt à dire ça.
Évidemment, il lui reste du développement à faire et on sait que de dominer la NCAA ne se traduit pas toujours en succès dans la LNH… mais disons que c’est bien parti dans son cas.
Pour le moment, c’est tout ce qu’on peut demander.
Notons finalement que de le voir devant Spencer Knight, Devon Levi, Dustin Wolf, Sebastian Cossa et Trey Augustine, son partenaire avec Team USA, en dit long sur la façon dont il est vu.