Dire que l’attaque du Canadien connaît un début de saison difficile est un euphémisme. Mis à part deux victoires convaincantes face aux Red Wings et aux Sharks, l’équipe n’a jamais inscrit plus de deux buts dans un même match.
Non, ce n’est pas l’idéal.
Au début de la saison, l’attaque reposait principalement sur un gros pari : celui de confier le rôle de premier centre à Nick Suzuki. Derrière lui, Christian Dvorak devait être la police d’assurance pour compenser les pertes de Phillip Danault et de Jesperi Kotkaniemi.
En fin de compte, les deux centres connaissent un début de saison toujours très tranquille. Suzuki n’a toujours pas inscrit le moindre but cette saison et Dvorak n’a qu’un but et quatre points en plus de maintenir un différentiel de -5.
En voyant le rendement des deux attaquants, Georges Laraque est assez incisif : il n’y a aucun premier centre à Montréal présentement. Encore pire : il n’y a même pas de deuxième centre.
Le Monde de Georges // @GeorgesLaraque vide ce qu’il a sur le coeur à propos du début de saison. En ce moment, personne ne joue comme un centre #1 ou #2.
Son édito ➡️ https://t.co/ghMqvZKKVw pic.twitter.com/YBtWNa39Gb
— 91.9 Sports (@919sports) November 1, 2021
Est-ce que les deux gars offrent un rendement de top-6 depuis le début de la saison? Non. Or, là où mon point de vue diffère un peu de celui de l’ancien dur à cuire de la LNH, c’est que ce n’est pas un mauvais début de saison qui fait en sorte que les deux doivent être considérés comme des « troisièmes centres ».
Suzuki n’est peut-être pas tout à fait prêt à assumer le rôle de premier centre de l’équipe, surtout sans un spécialiste défensif comme Phillip Danault pour le protéger. On espérait que Dvorak accomplisse un travail similaire, mais comme lui aussi connaît des difficultés, ça a des répercussions.
Parce que oui, je pense que les déboires de Dvorak causent ceux de Suzuki, pas l’inverse.
Les deux ont encore le temps de redresser la barre, c’est évident. Suzuki a beaucoup trop de talent pour ne pas débloquer et Dvorak finira par trouver ses repères. Mais malgré tout, en date d’aujourd’hui, personne ne joue comme un centre top-6 chez le Canadien.
Peut-être que Jonathan Drouin le fera, lui.