Si Gabriel Dumont a réussi à faire sa place dans la LNH (le temps de quelques parties), c’est notamment en raison de son éthique de travail. Oui, le talent y était, mais sans sa détermination, il ne serait pas là où il s’est rendu.
C’est ce qu’on en comprend à la lumière des propos de Guy Boucher, qui n’a pas hésité à le qualifier de joueur le plus tough qu’il a eu la chance de coacher.
Il est donc dans son moule.
Le Canadien est donc fait pour lui? → https://t.co/kEMJxjdQxr
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) January 30, 2020
Alors que les deux hommes étaient à Drummondville, une horrible blessure a frappé Dumont au cours d’une pratique. En fait, il s’est coincé la main entre deux poteaux… et elle s’est cassée en 1000 morceaux.
La main est rentrée dans la craque et il n’a même pas ralenti. Écoute, c’était dégueulasse! Évidemment, sa saison était finie. Mais le lendemain, le thérapeute est venu me voir pour me dire que j’allais devoir gérer ça.
Je m’en vais dans la chambre, il est dans la chambre avec son plâtre et il est en train d’attacher ses patins parce que lui, il embarquait sur la glace et il n’était pas question qu’il manque du temps de jeu. – Boucher
Il n’était pas en mesure de fermer sa main, mais il a tout de même répondu à Boucher en lui disant qu’il lui en restait une autre pour jouer comme il faut.
L’ancien pilote des Sénateurs se souvient aussi d’une fois où son épaule tenait par charité chrétienne, Malgré tout, il a tout de même décidé de jouer lors de la Coupe Mémorial afin d’aider les siens.
Même s’il savait qu’une blessure allait probablement le pousser sur les lignes de côté pour un an, il voulait prendre la chance. C’est ce qui fait en sorte que, même si Boucher a eu la chance de côtoyer des gars comme Chris Neil, Dumont est le plus tough qu’il n’ait jamais vu.