Faut-il sacrifier Jeff Petry?

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Parlons-en. La question ne fait pas plaisir à personne, mais elle mérite d’être d’être posée malgré tout : est-ce qu’il serait logique pour le Canadien de se départir de Jeff Petry pendant que sa valeur est en hausse?

Je pense que oui.

Pourquoi?

C’est simple. La latéralité des défenseurs du Canadien ne permet présentement pas à l’équipe de garder Jeff Petry tout en donnant une chance égale à des joueurs comme Noah Juulsen, Josh Brook et Cale Fleury l’an prochain. Les trois jeunes joueurs sont droitiers et en théorie, il n’y a de la place pour un seul des trois à Montréal puisque Petry et Weber prennent déjà des places à droite.

Doit-on échanger Jeff Petry dès maintenant? Non. Doit-on au moins considérer l’option vu sa valeur? Oui. Les défenseurs de sa latéralité sont quand même une denrée rare dans la LNH et il possède une certaine valeur attribuée à ce statut.

Gauchers : Reilly, Ouellet, Mete, Schlemko, Alzner, Kulak, Benn, Romanov

Droitiers : Weber, Petry, Juulsen, Brook, Fleury

En se départissant de lui pour regarnir un côté gauche plus faible, le CH se mettrait en bonne position pour l’année prochaine. Maintenant que Alzner a été soumis au ballottage, David Schlemko est le seul défenseur qui ne fait pas l’unanimité qui soit encore sous contrat pour la saison 2019-2020. Jordie Benn écoule présentement la dernière année de son contrat.

Les options à gauche sont toutefois moins évidentes. On a évidemment parlé de Michael Matheson, mais il est difficile de s’imaginer les Panthers en position de laisser aller un défenseur top 4 pour ne pas en recevoir un autre de ce côté de la patinoire.

T.J. Brodie, Jake Muzzin, Joel Edmundson et Darnell Nurse font jaser. 

Peu importe comment, le Canadien doit restructurer sa brigade défensive et ça passe par des changements qui libéreront une place à droite tout en solidifiant la gauche.

Gros bémol, par contre : la clause de non-mouvement de Petry. C’est le principal obstacle qui pourrait faire avorter des négociations.