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Envisager le retour de la LNH, c’est tout un casse-tête

Comment et quand le retour du sport professionnel va se faire? Est-ce que la LNH va terminer sa saison en cours avec des séries? Si oui, comment ce sera organisé?

Voilà quelques questions qui alimentent le débat de plus en plus, depuis quelques jours.

Ce ne sera pas une tâche aisée, car il faudra non seulement que la frontière entre le Canada et les États-Unis ouvre, mais aussi trouver un lieu convenable pour organiser les matchs, si l’idée d’un tournoi à huis clos dans une ville est retenue.

Jean-Charles Lajoie aimerait bien qu’outre le New Hampshire ou la Floride, la LNH considère grandement Québec, une ville où la Covid-19 n’a pas frappé fort et où on retrouve un aréna digne d’accueillir des matchs professionnels.

Renaud Lavoie souligne que les gouvernements risquent de mettre des bâtons dans les roues à cette idée, mais pour ma part, je ne pense même pas que la LNH va envisager cette candidature, de peur de réveiller un peu trop fort les espoirs de déménager une équipe à Québec.

Et déjà trouver un lieu serait un bon défi, mais une formule qui rassemble le maximum de gens, ce sera une autre paire de manches. L’idée de faire un tournoi impliquant 24 équipes a ses adeptes, dont le DG des Blue Jackets, Jarmo Kekalainen.

Le point de vue de chacun se vaut dans le contexte actuel et il n’y a pas une bonne ou une mauvaise réponse. Mais ce seront les défis logistiques pour organiser le tout qui vont fort probablement dicter la suite des choses.

Chose certaine, ce serait un niveau de compétition relevé, car, comme l’a souligné Max Pacioretty, la majorité des éclopés auront eu le temps de se remettre de leurs blessures.

Un fait qui, de l’aveu de Brad Marchand, désavantagerait un peu ses Bruins, car des adversaires comme des adversaires directs comme les Maple Leafs et le Lightning pourraient compter sur le retour de Morgan Rielly et Steven Stamkos, entre autres.

Dans le fond, la seule chose que l’on peut pratiquement tenir pour acquis, c’est que le tout se fera devant des estrades vides.

Remporter les grands honneurs sans l’énergie des fans pour t’applaudir? Alex Pietrangelo a raison, ce serait, en effet, un sentiment TRÈS étrange à vivre.

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