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Donald Brashear travaille dans un Tim Hortons de Québec

Les grands titres au sujet de Donald Brashear se promène à outrance puisque retrouver un homme qui a empoché plus de 15 millions de dollars en jouant au hockey à servir du café au Tim Hortons, ce n’est pas une situation banale. Brash est un nouvel employé du Tim Hortons de Québec, qui appartient à son ami Pierre Sévigny, un ancien membre du Canadien de Montréal.

Comme partout ailleurs, la pénurie de main-d’oeuvre se fait sentir partout au Québec, donc Sévigny ne s’est pas gêné pour embaucher son ami Donald, qui a connu toute sorte de difficultés lors des dernières années, que ce soit financièrement ou avec la justice. Cela dit, depuis quelques jours, les gens qui se présentent dans l’établissement de Sévigny peuvent commander un grand café deux crèmes, deux sucres à Donald Brashear.

Personne ne veut faire de vague avec cette embauche, mais les gens qui se font servir par un ancien de la LNH, qui a joué plus de 1000 matchs dans ce circuit, ont de quoi être stupéfaits… et de se questionner. Pourquoi se retrouve-t-il dans un Tim Hortons à servir des beignes et du café? Parce que comme tout le monde, et avec les difficultés financières (dont une entreprise en faillite) qu’il a rencontrées pour toute sorte de raisons, il doit lui aussi gagner son pain.

Il n’est surtout pas là pour faire la promotion des cartes de hockey actuellement distribuées dans tous les Tim Hortons… Puis pour ceux qui se posent la question, il joue toujours au hockey, lui qui s’aligne pour les Blackjacks de Wendake dans la LHSLF. Une ligue senior AA.

Via le FM93, Sylvain Bouchard a souligné certaines choses avec justesses. Il a indiqué tout d’abord que Donald est tombé, mais il a dit bravo à Donald, qui s’est relevé. Bravo! L’ancien homme fort de la LNH se réveille donc tous les matins, il se lève et il va travailler. On parle ici d’une ancienne vedette de la Ligue nationale de hockey en quelque sorte. Imaginez à quel point ça affecte l’orgueil et la confiance d’un homme. Pour tout ça, un pouce en l’air à Donald.

Conseil du jour de Bouchard : n’allez pas là pour prendre une photo avec lui, dites-lui seulement BRAVO.

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