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Corey Perry et Shea Weber compétitionnaient pour arriver en premier à l’aréna

Jusqu’en février, le site The Athletic se livre à un exercice très intéressant. En effet, le média sportif a décidé de classer les 100 meilleurs joueurs de l’histoire moderne du hockey (depuis 1967). 

Déjà, quatre anciens joueurs du Canadien ont été inclus sur la liste. Il s’agit de Guy Lapointe (98), Bob Gainey (92), Mark Recchi (91) et Shea Weber (90).

Notons que les Québécois Marc-André Fleury et Kristopher Letang ont respectivement été classés au 100e et au 99e rang.

L’article justifiant le choix de Weber au 90e rang est fort intéressant et regorge d’anecdotes fascinantes au sujet de la carrière du défenseur.

Parmi celles-ci, une s’étant déroulée lors de la saison 2020-2021 du Canadien a particulièrement retenu mon attention. 

Lors de cette campagne marquée par la pandémie, Shea Weber et Corey Perry, deux joueurs qui se sont côtoyés à plusieurs reprises avec le Canada sur la scène internationale, se livraient à une bataille amicale qui en dit long sur leur caractère. Les deux compétitionnaient afin de savoir qui serait le premier à arriver au Centre Bell ou à Brossard.

Perry explique que parfois, il arrivait même trois heures d’avance aux entraînements afin de battre le capitaine, mais en vain. Peu importe l’effort que l’attaquant mettait afin d’être plus ponctuel que Weber, il se faisait battre puisque ce dernier était toujours un des premiers à arriver et un des derniers à quitter l’aréna.

Dans l’article, Perry a même livré un puissant témoignage au sujet de la force de caractère et des qualités de leader que possédait Weber.

Il traînait toujours avec les plus jeunes et les plus vieux. Tout le monde gravite autour de lui. Quand vous avez un gars comme ça dans votre équipe, qui montre l’exemple et qui fait tout ce qu’il faut, c’est le pro ultime pour moi.

-Corey Perry

Bien que cette anecdote semble banale, elle illustre bien l’impact que ces deux joueurs ont pu avoir sur le Tricolore lors de leur passage à Montréal. Ils ont aidé le club sur la glace (en atteignant la finale), mais leur présence s’est surtout fait sentir à l’extérieur de la patinoire.

Malgré plus de 1000 matchs dans la LNH derrière la cravate et possiblement une place au Temple de la renommée, Perry et Weber étaient des travailleurs infatigables. Ils étaient d’excellents modèles pour les plus jeunes membres de l’équipe.

Ce n’est pas pour rien que les entraîneurs du CH voulaient nommer Perry comme capitaine à l’été 2021 et que Pierre Gervais a qualifié d’erreur le fait d’avoir laissé l’attaquant quitter Montréal. 

L’an dernier, son départ, ainsi que celui de Weber, un des capitaines les plus respectés dans la LNH, ont créé un immense vide dans le vestiaire du Tricolore.

Mais il faut imaginer que l’impact qu’ils ont eu sur des joueurs comme Cole Caufield et Nick Suzuki a été très positif et va les influencer pour le reste de leur carrière. 

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