Corey Perry est revenu célébrer la victoire des siens avec le visage ensanglanté

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Prenez trente secondes pour vous rappeler la réaction que vous avez eue lorsque Marc Bergevin a signé le vétéran Corey Perry à un contrat d’une saison l’an dernier. Certains étaient contents de le voir arriver dans la grande ville en raison de tout ce qu’il avait accompli dans la LNH et d’autres étaient sceptiques puisque l’homme en question n’est plus le joueur qu’il a déjà été auparavant.

Je vais être 100% honnête avec vous, je faisais partie du deuxième groupe auquel je vous ai nommé. Sans dire que sa signature était plus mauvaise qu’autre chose, je trouvais qu’il était inutile de faire venir un gars qui n’avance plus puisque des joueurs de profondeur, on en avait déjà une couple.

Il faut avouer que j’aurai été dans le tort sur toute la ligne. Et je ne crois pas être le seul à devoir assumer mes critiques envers le vétéran.

Hier soir, Perry a fait quelque chose dont j’ai tout simplement adoré. Le numéro 94 du Canadien est revenu sur la banc, malgré le fait qu’il avait le visage couvert de sang (merci à Jonathan Marchessault pour cela) pour célébrer la victoire avec ses chums.

Ça, c’est digne de mention. Et ça, ça va faire sourire beaucoup de gens en ce beau samedi matin.

A little blood didn’t stop Corey Perry from being a part of the celebrations. #ItsOn pic.twitter.com/W4fPUjs8bZ

— Sportsnet (@Sportsnet) June 19, 2021 

Si vous n’avez pas vu le match (j’en doute fort bien) et que vous vous demandez pourquoi Perry avait le visage ensanglanté, c’est en raison d’un coup de bâton de Jonathan Marchessault en pleine face. 

Le geste de ce dernier n’a pas été puni par les arbitres, d’ailleurs. Mais, on ne s’embarquera pas dans le vif de ce sujet-là pour l’instant. Ce sera pour un autre tantôt.

Bref, voici le geste du joueur des Knights  :

Comme tout le monde, j’ai commencé à adorer Perry en cours de saison et l’amour que j’ai pour lui grandit à chaque match. C’est surtout pour ce qu’il apporte à l’équipe et le leadership qu’il démontre qu’il ne donne pas vraiment le choix à Marc Bergevin de le garder l’an prochain.

C’est drôle à dire, un peu… Mais, où serions-nous, aujourd’hui, sans Corey Perry? Avec tous les gros buts qu’il a marqués et ce qu’il a été en mesure de faire avec le Tricolore cette année, la question se pose.