Plus tôt cette semaine, Brian Burke nous a régalé de révélations sur son passé de DG dans la LNH, avec des transactions avortées.
Son embauche a été tout un coup de circuit de Sportsnet. J’aime beaucoup sa façon d’analyser avec transparence et sa capacité de vulgariser certains enjeux.
Hier, sur les ondes du 98,5 FM, Martin McGuire a imité son homologue anglophone et il est revenu sur trois transactions qui ne sont pas concrétisées.
Oui, il est revenu sur la fameuse transaction qui aurait fait passer Vincent Lecavalier et Mike Smith au Tricolore, en 2009, en retour d’un choix de 1re ronde, Max Pacioretty, PK Subban et Carey Price.
Il a aussi parlé de Tim Thomas qui, en 2009-2010, a utilisé sa clause de non-échange pour éviter de passer aux Flyers.
Mais l’échange qui retient le plus l’attention parmi ceux évoqués par McGuire, c’est un scénario qui implique les Panthers et les Flyers.
(Source : Archives)
Lors de la saison 2008-2009, les Panthers tentaient de s’entendre avec leur gardien Craig Anderson, qui venait de connaitre une superbe année. Le cerbère pouvait se prévaloir de son statut de joueur autonome sans compensation.
Lorsque le DG de l’époque, Jacques Martin, s’est aperçu qu’il n’arriverait pas à faire signer un contrat au gardien, il s’est résolu à l’offrir sur le marché des transactions au lieu de le perdre pour rien.
Une entente a été rapidement ficelée avec les Flyers, désespérés de se dénicher un cerbère talentueux, ont accepté de céder en retour nul autre que Claude Giroux!
Pourquoi ça n’a pas eu lieu?
Tout simplement parce qu’un vice-président des Panthers, en amour avec Craig Anderson, a appelé les Flyers pour annuler le pacte, sans informer Jacques Martin. Le VP était convaincu que le gardien allait demeurer avec l’équipe.
La suite lui a prouvé tout le contraire. Le 1er juillet 2009, l’Avalanche a mis le grappin sur le gardien et Jacques Martin, furieux de la tournure, a quitté son poste avec les Panthers.
Quelques semaines plus tard, il devenait l’entraineur-chef du Canadien.
Imaginez ce qui se serait produit si ça avait eu lieu! Comme quoi le vieil adage est vrai : les meilleures transactions sont celles qu’on ne fait pas. Mais ça dépend de quel côté de la clôture on regarde la transaction pour cette fois!